Âgé de 23 ans seulement, Jaisan Newaj montre déjà que l’avenir lui appartient en course automobile. Dimanche dernier, il s’est illustré lors du Slalom organisé par le Motor Racing Club (MRC). Tout comme son père et son grand-père avant lui, ce jeune homme est un mordu de sport mécanique.
Jaisan Newaj a baigné dans le monde du sport automobile depuis sa plus tendre enfance. Il n’avait même pas un an quand il a assisté à sa première course, une épreuve dans laquelle participait son père Sanjiv Newaj. Dès ses 14 ans, il a participé à son premier slalom, en tant que co-pilote de son père. Au fil des courses et des années, sa passion innée pour les quatre roues n’a fait que grandir.
À 18 ans, il est parti en Malaisie pour suivre un cours de pilotage d’un an, en sus de compléter un diplôme en informatique. « C’était des sessions de rallye en forêt, dans le style WRC (ndlr : World Rally Championship) », précise le jeune homme. Dans le royaume du Roi Abdul Halim Muadzam Shah, Jaisan Newaj s’est même entrainé sur le mythique circuit de Sepang.
En 2014 à Maurice, il s’est essayé au drift pour la première fois. Lors de la première édition locale du Red Bull Car Park Drift, il s’est classé deuxième. Puis en 2015 il a remporté la Course des Champions. Poursuivant sur sa lancée en 2016, il a remporté le Slalom de la MRC au volant de sa Mitsubishi Evo 8.
À seulement 23 ans, il se présente comme un des favoris pour remporter le championnat de rallye local. « Je n’étais pas au maximum lors du slalom, mais j’ai pu remporter la course. La prochaine manche se déroulera en juin et je me prépare pour cette épreuve », souligne cet habitant de Montagne -Blanche.
L’année prochaine, il envisage même de participer à une course à l’île de la Réunion. Son rêve est de jouer un jour dans la cour des grands, nous dit-il. « J’ai envie de participer à un rallye en Europe. Le niveau de compétition que j’ai connu en Malaisie est complètement différent de celui à Maurice. Ici, avec trois passages nous avons un circuit de 6km environ. Dans le haut niveau, une seule spéciale est plus longue que ça », précise-t-il.
Par ailleurs, être pilote de rallye demande un gros investissement. « Cela coûte assez cher. Cependant, j’ai l’avantage d’avoir mon père qui connaît déjà les voitures de rallye. Il me soutient et m’aide beaucoup pour ce qui est des réparations et de l’entretien de ma voiture », explique Jaisan Newaj.
S’il participera au championnat de rallye local cette année, il prévoit également d’être présent pour le Red Bull Car Parc Drift 2016. Il prépare même une voiture spécialement pour l’occasion. On ne rigole pas quand il s’agit de mécanique chez les Newaj.