Doucement mais sûrement. Considérée comme l’un des espoirs du tennis local, Malika Ramasawmy, 12 ans, connaît une ascension fulgurante. Ses objectifs : être la numéro 1 locale et devenir la reine africaine.
Pétillante et toujours souriante, Malika Ramasawmy n’avait jamais touché une raquette de tennis jusqu’à l’âge de neuf ans et demi. C’est lors d’une démonstration de cette discipline à l’école primaire de Philippe Rivalland RCA à Beau-Bassin que la gamine frappe dans ses premières balles. Elle y prend goût et elle s’inscrit à des cours de tennis à Advantage Tennis Club de Rose-Hill, où elle débute sous la férule de l’entraîneur Olivier Laurent.
De fil en aiguille, Malika, poussée par ses parents, tous deux ex-internationaux de Maurice de volley-ball, se passionne pour ce sport. Elle remporte son premier tournoi dans la catégorie des U10 quelques mois après avoir fait ses premières gammes.PDF C’est en 2013 que l’ex-DTN de tennis, George Oyo, a décelé le potentiel de la jeune joueuse et l’a invitée à rejoindre les entraînements nationaux.
L’éclosion d’un talent
Ensuite, cela a été l’éclosion d’un talent. Malika Ramasawmy s’est régulièrement retrouvée en finale de sa catégorie et elle a remporté dix tournois en 2015. Ses premiers déplacements à l’étranger lui ont fait rêver plus grand. « Je suis partie à La Réunion, au Botswana et en Afrique du Sud pour le tennis. J’ai bien aimé. Je veux devenir la meilleure joueuse de tennis à Maurice, et aussi remporter un tournoi en Afrique », nous a dit cette élève du Couvent de Lorette de Rose-Hill.
Elle se doit de bien gérer son emploi du temps pour concilier sport et études. « Pour cela, je peux compter sur mes amies qui me refilent les notes quand je suis absente », nous dit Malika. Et, elle trouve aussi le temps pour pratiquer d’autres sports tels que le volley-ball, la natation et le tennis de table.
Pour atteindre ses objectifs, Malika peut compter sur sa mère Armilla Ramasawmy, Business Development Executive de MCB Consulting Services Ltd, et son père Kervin Ramasawmy, IT Manager chez Enterprise Data Services (EDS), qui ont délaissé leurs ballons de volley pour aussi se mettre au tennis.
« Malika s’entraîne quatre à cinq fois par semaine. Elle joue en groupe à la fédération et en individuel avec son coach, Bernard Thomas. Le tennis pourrait bien lui ouvrir les portes d’une université aux USA, comme cela a été le cas pour d’autres joueurs mauriciens. Elle peut, aussi, être remarquée par les entraîneurs internationaux et être invitée à se joindre à un centre d’entraînement en Afrique », nous a dit Armilla Ramasawmy.
Entre-temps, Malika nous dit qu’elle continuera à jouer : « Pour rendre fiers mes parents et mon coach ».