Reshad Khoyratty : Speed, No Limit !

By Naushad Korimdun Lundi 31 Octobre 2016 Auto Moto O commentaire 0 views
Reshad Khoyratty, 50 ans, est un féru de la vitesse. Il vit sa vie à 100 à l’heure et a déjà fait l’aiguille de son compteur toucher la marque des 300 kilomètres/heure. Rencontre avec un fou du guidon. Amina, la maman de Reshad, résume bien l’esprit qui anime son fils depuis son enfance. « Depuis tout petit, il ne cessait de modifier ses tricycles et ses vélos. Cela a continué à l’adolescence avec ses motos », se remémore-t-elle. Sa passion pour la moto remonte à une trentaine d’années. « J’ai acheté une Peugeot 103 en 1987. Je venais de prendre du boulot chez Hero Majestic, et je maîtrisais les trucs touchant aux modifications », confie Reshad. Cet ancien élève du collège Royal de Port-Louis a par la suite testé ses limites. Même conscient du danger que représente l’excès, il lançait les grosses cylindrées sur l’autoroute, alors sans caméras de surveillance. En 1991, son employeur, Currimjee Group, lui accorde une bourse d’études sur l’assemblage chez Mittal Steel, en Inde. À son retour, il est promu chef d’entreprise. « Plus tard, j’ai décidé de monter ma propre affaire », avise le papa de Shaazia Ruksaar, 22 ans, et étudiante à l’Université de Maurice. Comme il ne pouvait continuer à jouer avec le feu sur la route, il a pris part à plusieurs compétitions de moto. C’est sans surprise qu’il a été sacré champion de Maurice à 18 reprises. Reshad Khoyratty était  intraitable dans les épreuves d’endurance et lors des manches de vitesse.

Ancien footballeur

Mais ses propulsions, démarrages en flèche, contours abrupts avec le genou à même le sol ont fait trembler ses proches. « Mais moi j’y vois un défi. J’ai poussé la limite jusqu’à faire 296 km/h il y plus de 20 ans. Mon épouse s’étouffait, tellement j’allais vite », confie-t-il avec une dose de culpabilité dans la voix. Ancien footballeur au sein de l’ex Scouts Club, Reshad Khoyratty a déjà fait deux chutes en trois minutes lors des compétitions. Ce qui ne le décourage pas pour autant. Le plus puissant engin qu’il a piloté reste un monstre de 1000 cc. Aujourd’hui, il gère un garage de motos, annexé à sa maison, à Port-Louis. Comme pour garder sa passion près de lui.

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