Ludovic Louis

Ludovic Louis, Directeur technique national de tennis : «J’ai un projet ambitieux»

By Patrice Esmyot Mercredi 19 Avril 2017 Sports individuels , Tennis , O commentaire 0 views

Le tennis local a un nouveau Directeur technique national (DTN) en la personne de Ludovic Louis, depuis mercredi dernier. Le Français utilisera son expérience et sa connaissance pour aider cette discipline à progresser.

Est-ce votre première expérience en tant que DTN ?
Oui. C’est une nouvelle étape dans ma carrière d’entraîneur. J’ai entraîné des joueurs en France, dont le ‘Paris Country Club’. Je détiens un diplôme d’entraîneur équivalent au Brevet d’État de cadre sportif de niveau 2. J’avais postulé pour le poste de DTN en 2015, mais la Fédération mauricienne de tennis avait porté son choix sur Abraham Ibrahim. Après la démission du Syrien, le président Kamil Patel m’a contacté pour me demander si j’étais toujours intéressé. J’ai accepté.

Quel est votre constat du tennis mauricien ?
Il y a des joueurs qui ont d’énormes potentiels. Il faut bien les encadrer pour qu’ils puissent progresser davantage. Il faut aussi préparer la relève. J’ai deux coaches et un préparateur physique au sein de mon équipe. J’ai un projet ambitieux pour le tennis local.

Peut-on connaître ce projet ?
Je ne peux vous en parler, car la Fédération doit d’abord l’approuver. Nous allons mettre l’accent sur la détection et la formation des jeunes. Je me focaliserai sur les moins de 10 ans pour assurer la relève. Déjà, il y aura un tournoi de l’ITF, réservé aux moins de 12 ans, qui se tiendra à Madagascar en mai. La compétition se déroulera selon le format de la Coupe Davis, avec le coaching autorisé durant les changements de côtés. La Fédération internationale est convaincue qu’il ne faut pas mettre trop de pression sur les jeunes.

Maurice a du mal à conserver ses meilleurs joueurs. Comment pallier ce problème ?
C’est difficile de conserver un joueur à Maurice, de l’entraîner et de le faire progresser.

C’est principalement dû à l’isolement géographique de l’île. On est loin des grands pays où se tiennent beaucoup de tournois. C’est pour cela qu’Enzo Couacaud, qui joue maintenant pour la France, et tant d’autres sont partis. Nous devons trouver des opportunités pour que nos jeunes puissent continuer à progresser à l’étranger tout en conservant la nationalité mauricienne.

Cela peut vous intéresser