Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) a égalé dimanche le record de 91 victoires en Formule 1 de l'Allemand Michael Schumacher en remportant le GP de l'Eifel... en Allemagne.
La première victoire d'Hamilton en F1 remonte à la saison 2007, lors du GP du Canada à Montréal, dans une McLaren à moteur Mercedes.
Et c'est Mick Schumacher, le fils de "Schumi", qui a offert à Lewis Hamilton un casque de son père avant que le Britannique ne monte sur le podium pour la 160e fois de sa carrière en F1, longue de 261 Grands Prix.
Pour remporter sa 7e victoire en 2020, Hamilton s'est imposé devant le Néerlandais Max Verstappen (Red Bull), encore placé, et l'Australien Daniel Ricciardo qui offre à Renault son premier podium depuis 2011.
Parti de la deuxième place sur la grille du Nürburgring, Hamilton a bénéficié des problèmes mécaniques de son coéquipier Valtteri Bottas, contraint à l'abandon au 17e tour sur les 60 que comportait cette 11e manche de la saison.
Au championnat du monde, Hamilton compte désormais 69 points d'avance sur Bottas et 83 sur Verstappen. Un gouffre. Sauf énorme catastrophe, il est bien parti pour égaler cette année un autre record du légendaire pilote allemand en remportant un 7e titre de champion du monde de Formule 1.
Pour l'écurie Renault il s'agit du premier podium depuis neuf ans, avec à l'époque, la 3e place d'un autre Allemand, Nick Heidfeld, au GP de Malaisie 2011. Sans compter bien sûr la période pendant laquelle Renault F1 s'est appelée Lotus F1 Team, à partir de 2012.
Sergio Pérez (Racing Point) et Carlos Sainz (McLaren), après s'être livrés à une magnifique bagarre, ont pris les 4e et 5e positions. Quant à Pierre Gasly (AlphaTauri), vainqueur à Monza début septembre, il a pris les 8 points de la 6e place juste devant la Ferrari de Charles Leclerc.
Arrivé samedi matin au pied levé pour remplacer Lance Stroll, souffrant, chez Racing Point, Nico Hülkenberg a été l'auteur d'une course solide et s'est classé 8e, devant Romain Grosjean (Haas) et Antonio Giovinazzi (Alfa Romeo), qui ont complété le Top 10.
"Hulk", ex-pilote Renault et vainqueur des 24 Heures du Mans, a sans doute profité du manque de préparation de l'ensemble du plateau: