L'attaquant Memphis Depay, éloigné des terrains depuis septembre en raison d'une blessure à une cuisse, ne devrait pas pouvoir jouer le premier match des Pays-Bas au Mondial-2022, lundi contre le Sénégal, a estimé mercredi son sélectionneur Louis Van Gaal.
"On ne sait jamais, mais je ne pense pas", a répondu Van Gaal, interrogé sur le rétablissement de l'attaquant du FC Barcelone.
Memphis était toutefois bien présent sur le terrain de l'Université du Qatar à Doha au début du premier entraînement sur le sol qatari des Oranje, arrivés mardi soir, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le latéral droit de l'Inter Milan Denzel Dumfries, sorti blessé dimanche du dernier match des Nerazzurri en Serie A, touché au genou droit, était aussi sur la pelouse, écrasée par la chaleur à la mi-journée.
Depay s'est blessé en septembre à la cuisse gauche lors d'un match de Ligue des nations des Pays-Bas. S'il a repris l'entraînement avec ballon le 14 octobre, l'ex-attaquant de Lyon n'est plus apparu depuis sur une feuille de match avec le Barça.
Pendant sa conférence de presse, avant cette première mise en jambes, Louis Van Gaal avait expliqué que les trois premiers jours serviraient d'abord à digérer les déplacements et à s'adapter au climat.
Jouer la Coupe du monde au milieu des championnats européens, "ce n'est pas le meilleur moment, mais c'est ce qu'il fallait faire en raison du climat", a souligné le sélectionneur des Oranje.
Ce qui n'empêche Van Gaal de nourrir de grandes ambitions: "Nous n’avons pas les meilleurs joueurs de la terre mais je crois dans l'esprit d'équipe et la tactique. Je pense qu'on peut avoir de grands objectifs, si on a de la chance, c'est aussi important", a-t-il souligné.
"Si je parle de pouvoir être champion du monde à la fin du tournoi, c'est parce que nous avons les joueurs qui peuvent mettre en oeuvre les plans de l'entraîneur", a conclu Van Gaal, qui a emmené les Pays-Bas en demi-finale au Mondial-2014.
Les Oranje ont disputé trois finales de Coupe du monde (1974, 1978, 2010) mais n'ont jamais gagné le titre.
© Agence France-Presse