JIOI 2015 - Préparation des sportifs : Place aux choses très sérieuses

À moins d’une centaine de jours des Jeux des îles de l’océan Indien, les 14 Fédérations concernées mettent les bouchées doubles dans la dernière phase de la préparation des sportifs. Rien n’est laissé au hasard afin que les sportifs soient fin prêts le Jour J.

Cette préparation en question est constituée de séances d’entraînement, de compétitions sur les plans local et international, et de stages, à Maurice comme à l’étranger. En football, Didier Six peaufine les aspects tactique et technique avec les présélectionnés à raison de deux fois la semaine. « On continue l’entraînement à raison de deux séances par semaine et on veut constituer une équipe qui a sa place sur la scène internationale. Notre préparation est sur une pente ascendante, mais il reste encore à travailler les enchaînements et le changement de rythme dans un match », souligne le technicien français. Il a pour unique mission de remporter l’or aux Jeux. Parmi les disciplines qui sont pourvoyeuses du plus grand nombre de médailles aux Jeux, l’on compte la natation, l’haltérophilie et l’athlétisme. Pour les nageurs, la tâche s’annonce plus difficile que la dernière fois. « Les Réunionnais sont redoutables. Ils viennent de faire plusieurs finales aux Championnats de France. Donc, ils évoluent à un niveau supérieur. Notre préparation a débuté depuis longtemps et nous allons continuer jusqu’aux Jeux », précise le DTN français Philippe Pascal. Pour avoir un bon classement final, il va falloir grappiller le plus de médailles d’or possible en haltérophilie, où 45 titres seront en jeu. Rien n’est laissé au hasard au niveau de la préparation des leveurs de fonte, comme le souligne Poorun Bhollah, président de la Mauritius Weightlifting and Powerlifting Association (MAWPA). « Nous sommes sur la bonne voie pour faire mieux qu’en 2011, où nous avions récolté un total de 37 médailles.  Un groupe d’haltérophiles vient de rentrer au pays après un stage en Roumanie, sous la férule de notre DTN, Udas Constantin. Nous sommes en train de mettre le paquet pour être au summum le Jour J », dit-il. De retour au pays, place à six semaines de stage dans le Sud de l’île, au centre de Pointe-Jérôme. L’ancien champion Éric Milazar explique, pour sa part, que l’athlétisme mise sur les différentes compétitions et le vécu des anciens pour faire mieux que les huit médailles d’or obtenues quatre ans plus tôt aux Seychelles. « Ils ont l’occasion de prendre part et de peaufiner leur préparation lors des Championnats européens. Nous essayons d’envoyer nos athlètes à l’étranger pour avoir le plus de frottements possibles. Et nous misons beaucoup sur les anciens pour aider et guider les plus jeunes lors de ces Jeux », fait-il ressortir. Le handball cravache dur S’il y a une discipline collective, outre le football, qui s’active sérieusement en vue des Jeux indianocéaniques, il s’agit du handball. Ambitieux, on peut dire que le DTN Dominique Filleul l’est. En effet, il croit dur comme fer à l’or chez les garçons et que la sélection féminine peut monter sur le podium. À ce jour, la sélection masculine de handball a enregistré deux victoires face au club réunionnais de St-Gilles, qui est à nouveau à Maurice pour une tournée. Par ailleurs, les gars de Dominique Filleul feront trois stages bloqués, dont le premier à Pointe-Jérôme, dans le Sud de l’île, avant de conclure par un stage préparatif à l’île sœur.En boxe et en judo, les sélections sont à l’étranger actuellement. Elles sont respectivement engagées aux Championnats de la Zone 4 et les Championnats africains. Les cyclistes se trouvent, eux, à La Réunion pour participer à une course en ligne et une épreuve du contre-la-montre qui sera sur le même parcours que celui des Jeux. Les autres disciplines que sont le tennis de table, le basket-ball, le volley-ball, le tennis, la voile et le badminton ne chôment pas non plus. On saura dans une centaine de jours si tous ces efforts auront suffi au Club Maurice pour atteindre l’objectif de figurer parmi les trois meilleures îles.