Après la valse de démissions au sein du cyclisme mauricien ces dernières semaines, tout porte à croire que le président de la Fédération mauricienne de cyclisme (FMC), Hervé Flore pourrair être le prochain à claquer la porte.
«Je suis dégoûté. J’en ai vraiment marre. Je compte tout laisser tomber », déclare Hervé Flore. Le président de la FMC, qui ne compte que cinq membres au sein de son comité exécutif, ne détient plus la majorité pour fonctionner, selon les provisions de la Sports Act. Si lors d’un point de presse lundi, le président de la FMC a insisté qu’il ne convoquera pas de nouvelles élections, mais une assemblée générale extraordinaire pour remplacer les membres démissionnaires, en quelques jours, il a changé son fusil d’épaule. « Je n’en peux plus. Cela fait des années que je suis dans le giron du cyclisme, simplement parce que j’aime ce sport. Contrairement à certaines personnes qui osent me pointer du doigt. Je ne peux accepter que ces mêmes personnes jettent de la boue sur moi. Je prendrai une décision incessamment », confie-t-il. Selon Hervé Flore, la valse de démissions au sein de la FMC est une stratégie bien orchestrée. « Que veulent ces personnes au juste ? Contrôler la Fédération ! Et pour cela, il leur faut évincer les gens qui dérangent », explique-t-il. Pour lui, ce sont des mensonges de dire qu’il est seul maître à bord. « J’ai toujours prôné l’esprit d’équipe et la méritocratie au sein du comité. Même en tant que président, je n’ai pas la prérogative d’imposer des décisions à mes membres. C’est la majorité qui a le dernier mot dans toute décision prise », déclare le président. Par ailleurs, si au niveau du ministère de la Jeunesse et des Sports, on laisse entendre qu’Hervé Flore n’a jusqu’ici pas répondu à l’invitation du ministre Yogida Sawmynaden pour donner sa version des faits sur la situation au sein de la FMC, le principal concerné donne un autre son de cloche. « Le ministre m’a appelé jeudi dernier mais je ne pouvais lui parler, car j’étais au boulot. Ensuite, il n’y a eu aucune communication entre nous », lâche-t-il. Concernant le souhait du ministère pour que de nouvelles élections soient organisées, Hervé Flore devait répondre : « Cela ne me pose aucun problème », dit-il.