Les Comores ont jusqu’à mardi pour dévoiler leur plan quant à l’organisation des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) de 2019, dont elles ont obtenu l’organisation. Les Comoriens n’ont toujours pas donné signe de vie et Maurice se positionne en cas de forfait.
[dropcap]L[/dropcap]a prochaine réunion du Conseil International des Jeux des Îles de l’océan Indien (CIJ) aura lieu le 20 octobre. Lors de cette rencontre, les Comores devront fournir les preuves exigées par le CIJ dans le cadre de l’organisation des Jeux des Îles de l’océan Indien (JIOI) de 2019. Cependant, les Comoriens n’ont pour l’instant fait parvenir aucune information, indique le président du CIJ, Philippe Hao Thyn Voon. « J’ai passé un coup de fil à mes amis de La Réunion mardi. Nous sommes toujours dans l’attente d’une réponse des Comores. Ils ont jusqu’à mardi pour fournir les informations demandées et nous dire où ils en sont avec leurs infrastructures », indique-t-il.
Si les Comores sont dans l’incapacité d’organiser les Jeux, c’est vers Maurice que se tournera le CIJ. « Dans un tel cas, nous actionnerons le plan B, qui est de nous tourner vers Maurice. De là, nous devons contacter le ministère et lui faire part de la situation, afin qu’une décision soit prise », explique Philippe Hao Thyn Voon. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden, n’est pas contre l’idée d’organiser les Jeux chez nous. « Nous ne voulons pas mettre les bâtons dans les roues des Comores. Les JIOI sont basés sur la fraternité entre les îles de la région, et si elles peuvent organiser ces Jeux, nous sommes ravis pour elles.
D’un autre côté, nous ne voulons pas que les Jeux meurent. Si les Comores se trouvent dans l’incapacité de les organiser en 2019, Maurice est disposée à le faire, car nous avons déjà les infrastructures. Nous voulons que les Jeux continuent d’exister dans le respect et dans la fraternité », indique Yogida Sawmynaden.