La réunion du Conseil International des Jeux (CIJ), à l’île de La Réunion ce mardi, déterminera si la 10e édition des Jeux des îles de l’océan Indien sera maintenue aux Comores ou confiée aux candidats « en embuscade » que sont Maurice et les Maldives.
Les membres du CIJ se réunissent ce mardi à l’hôtel Best Western à St-Denis, île de La Réunion, pour discuter de l’organisation des JIOI 2019 aux Comores. Même si, comme le veut la tradition, le drapeau des Jeux des îles a été remis au représentant de cet archipel à l’issue de la cérémonie de clôture des 9es JIOI en août, les Comores devront donner des garanties, surtout en ce qui concerne les infrastructures sportives existantes et celles qui devront être construites en marge de ce rendez-vous.
Le CIJ décidera si l’organisation des prochains JIOI sera maintenue ou retirée des Comores. L’instance internationale veut surtout les preuves d’engagement avec les constructeurs pour la réalisation de la piscine olympique et du stade d’athlétisme, ainsi que les engagements financiers des bailleurs de fonds. Le président du CIJ, le Mauricien Philippe Hao Thyn Voon, est catégorique. « La balle est dans le camp des Comores. Ils devront nous fournir les garanties nécessaires pour nous rassurer. Au cas contraire, l’organisation des JIOI 2019 leur sera retirée et confiée à un autre pays. Aucun sursis ne sera accordé aux Comores », déclare-t-il.
Le président du Comité olympique et sportif des Comores, Ben Ali, se montre confiant. « Nous allons présenter le calendrier pour la construction d’une piscine olympique,du complexe sportif de Maluzini, d’un gymnase et la rénovation du lycée de Moroni pour le Village des jeux. Nous bénéficierons de l’aide de la Chine et des pays arabes pour la construction du stade et de la piscine », déclare-t-il. Par ailleurs, Maurice et les Maldives se sont positionnés au cas où l'organisation est retirée aux Comores. Les Maldives ont tout récemment exprimé le souhait d’accueillir cet événement sur leur sol pour la première fois.