Yannick Lincoln : «Le niveau est monté d’un cran»

Il défendra son titre de champion d’Afrique de vélo tout terrain (VTT) en cross-country marathon (XCM) dimanche. Yannick Lincoln espère qu’il pourra rééditer sa performance réalisée au Lesotho en avril 2016. Il fera de son mieux malgré le fait qu’il n’a pas eu la meilleure des préparations et qu’il aura à faire face à une plus rude opposition.

Comment s’est passé votre préparation ?
Plutôt bien. Je me suis préparé à Maurice. J’ai essayé de tirer le maximum des compétitions locales. Cela, malgré le fait qu’il y a un manque de concurrents et de niveau parmi les coureurs. J’ai profité pour m’entraîner sur le parcours le plus souvent possible dès que c’était prêt.

Pensez-vous être en mesure de défendre votre titre de champion d’Afrique ?
Je ferai tout pour le faire. La concurrence est très redoutable cette année. Le niveau est monté d’un cran. Il faut aussi avouer que je n’ai pas pu me jauger par rapport aux coureurs étrangers. Car, je n’ai pas participé aux compétitions internationales cette année.

Vous revenez au plus haut niveau moins d’une année après une grave blessure. Êtes-vous complètement remis ?
J’essaie de ne pas y penser. Je me focalise sur ma course dès que je suis sur la ligne de départ. C’est qu’un accident laisse des séquelles. Il faut faire abstraction. J’espère que j’ai totalement récupérer. On saura si c’est le cas avec les résultats. Je tenterai de glaner le maximum de points vendredi afin d’aborder la journée de dimanche sereinement.

Vous êtes focalisé sur le VTT plus que la course sur route depuis un certain temps. N’est-ce pas ?
C’est bien le cas depuis ma qualification pour les Jeux olympiques de 2016. Toute ma préparation est axée sur le VTT. Je participe aux courses sur routes comme entraînement pour avaler les kilomètres.  Ensuite, je n’aurais pas été en mesure de rivaliser avec l’équipe qui domine le cyclisme local actuellement. Ce serait comme jouer à onze contre un en football. Vu que je suis seul.