Questions à Jean-Philippe Henry (Président de la Commission de VTT de Maurice) : «Maurice est très compétitif»

Comment accueillez-vous le fait que Maurice abrite à la fois une Championne et un vice-champion d’Afrique de VTT ?
Je suis très heureux en tant que Mauricien. Yannick et Aurélie Lincoln nous ont non seulement représentés, mais ils ont aussi été médaillés. Yannick avait été sacré en 2016. Il est cette fois vice-champion d’Afrique. Aurélie a fait honneur à la discipline et les deux terminent toujours sur le podium. Être Championne d’Afrique est une belle consécration, être vice-champion d’Afrique démontre aussi une certaine constance chez Yannick. Maurice est très compétitif au niveau africain.

Lorsque vous aviez accédé à la présidence de la commission du VTT, vous prôniez le développement et la discipline. Quel est votre constat aujourd’hui ?
Quand j’ai pris les rênes en octobre dernier, je n’avais eu qu’à continuer sur la même lancée qu’en 2016, car je faisais déjà partie du comité. On a maintenu le standard, proposé des parcours intéressants, et fait en sorte d’avoir une bonne couverture médiatique. Les Championnats d’Afrique sont venus ajouter un dynamisme à tout cela. Avec l’aide de tous nos fidèles sponsors nous comptons maintenir le cap.

Aurons-nous la chance d’avoir une autre course UCI l’année prochaine ?
Les courses de L’Union Cycliste Internationale restent des épreuves à forte valeur ajoutée. La preuve, les meilleurs classés de la course du marathon de dimanche ont engrangé des points sur le classement de l’UCI. Et il va sans dire que nous prévoyons déjà une course UCI à Maurice en 2017. Ce qui devrait encore une fois attirer le gratin africain au niveau du VTT.

Comment voyez-vous l’avenir du VTT à Maurice ?
Le VTT à Maurice se développe bien. Avec le nombre d’adhérents qui ne cesse d’augmenter, nous devons à présent donner encore plus d’encadrement à la jeunesse afin qu’elle s’adapte à l’exigence des compétitions régionales et de là, progresser et parvenir à émuler les Yannick Lincoln et Aurélie Halbwachs. L’avenir ne pourra alors qu’être encore plus prospère pour le VTT mauricien.