Vélo tout-terrain (VTT) : pour les amateurs de sensations fortes

Comme le trail, le vélo tout-terrain gagne en popularité parmi les adeptes de la nature. Cette discipline peut être pratiquée très jeune et s’adresse à ceux qui souhaitent garder la forme tout en ne faisant qu’un avec la nature.

Le vélo tout-terrain (VTT) est, comme son nom l’indique, destiné à une utilisation sur terrain accidenté. Des Championnats du monde sont organisés depuis 1990 et cette discipline est réglementée par l’Union cycliste internationale (UCI). 

À Maurice, la Fédération mauricienne de cyclisme (FMC) dispose d’une Commission de VTT, qui s’occupe des compétitions et de la promotion de ce sport. Jean Philippe Henry, le président de cette commission, souligne qu’il n’y a pas d’âge pour pratiquer le VTT. « On peut commencer très jeune. Dès l’âge de cinq ou de six ans, un enfant peut apprendre à faire du VTT. Ensuite, il n’y a pas vraiment d’âge pour arrêter. Tant qu’une personne se sent capable de pratiquer ce sport, elle peut le faire », précise-t-il.

À Maurice, plusieurs compétitions sont organisées tout au long de l’année. « Nous avons des compétitions pour les jeunes, la catégorie ‘masters’ et évidemment le championnat élite. Une personne ne doit pas forcément s’enregistrer auprès de la fédération pour participer. Elle peut se munir d’une licence indépendante. Ainsi elle peut voir si ce sport lui convient, avant d’éventuellement s’enregistrer. Les Mauriciens s’intéressent davantage au sport et le VTT devient de plus en plus populaire chez nous. Nous avons une moyenne de 100 à 120 participants par course et pour les grandes épreuves, nous pouvons avoir jusqu’à 250 participants », soulige Jean Philippe Henry.

Le VTT est un sport complexe qui comporte plusieurs disciplines. Ainsi, on retrouve le cross-country (olympique et marathon), la descente, le trial, le 4-cross, l’enduro, le relais par équipes ou encore la randonnée. Chacun a sa particularité. Certains sont plus longs, d’autres plus courts ou plus techniques. Le type de vélo diffère également. Les semi-rigides sont destinés à la randonnée, ou au cross-country. Le « tout suspendu » est destiné au cross-country et à l’enduro. On retrouve également des VTT free ride, de descente, ou encore de trial’ pour les figures acrobatiques.

Le VTT est également un bon moyen de découvrir la nature, tout en gardant la forme. « Durant les compétitions, les coureurs passent généralement par des chemins privés. Cela permet de découvrir d’autres facettes de l’île, qui ne sont normalement pas accessibles. C’est également un bon moyen de rester en bonne santé. Une personne peut pratiquer le VTT pour garder la forme et pas forcément pour devenir un compétiteur », explique le président de la Commission de VTT.

Le VTT n’est pas un sport difficile à pratiquer pour ceux qui se cherchent un loisir. « Il y a des risques de chute, mais le VTT n’est pas plus dangereux qu’un autre sport. Il faut toujours rester sur ses gardes. Ce sport n’est pas dur et est même très amusant. Pour ceux qui participent à des courses, c’est légèrement plus difficile, car il faut connaître les bonnes techniques et s’entraîner », souligne Jean Philippe Henry.

À l’École du Centre, à Moka, la FMC et le groupe ENL ont ouvert un bike park’. Dans ce dernier, on retrouve un parcours aménagé pour le VTT, avec des challenges et des obstacles. Si le parc est toujours en phase d’aménagement, la Fédération a pour objectif de l’ouvrir à un plus grand nombre de personnes dans un avenir proche.

Combien ça coûte ?

• Le vélo pour les enfants :Rs 6 000 – Rs 10 000.
• Le vélo pour adultes :Rs 15 000 – Rs 25 000.
• Le vélo de compétition pour l’élite : le prix varie, mais peut atteindre les Rs 275 000.
• Le casque : à partir de Rs 1 500.
• Les gants : à partir de Rs 300.
• Les lunettes : à partir de Rs 1 000.