Une réunion entre le président du Comité olympique mauricien, Philippe Hao Thyn Voon, et la présidente du CROS Réunion, Monique Cathala, a débouché sur un consensus qui a ramené les Réunionnais à des meilleurs sentiments concernant leur participation aux Jeux des îles de l’océan Indien à Maurice en 2019.
Une solution est sur le point d’être trouvée. Philippe Hao Thyn Voon, président du Comité olympique mauricien (COM), et le secrétaire général Kayseeven Teeroovengadum ont rencontré trois représentants du Comité Régional Olympique et Sportif (CROS) Réunion, - la présidente Monique Cathala, et les deux vice-présidents Adolphe Pépin et Thierry Grimaud lundi dernier, à St Gilles à l’île de La Réunion. La rencontre avait pour but d’arrondir les angles concernant la Charte des Jeux des îles de l’océan Indien et discuter de la participation de La Réunion à la 10e édition, qui se tiendra à Maurice en 2019.
Hao Thyn Voon avait, au préalable, informé le ministre des Sports, Stephan Toussaint, de l’éventualité de cette rencontre avant de faire le saut à l’île Sœur. Il en ressort qu’une solution est en passe d’être trouvée concernant l’article qui fâche et qui stipule que les sportifs de La Réunion et de Mayotte doivent avoir été licenciés cinq ans dans leurs îles respectives ou au moins trois années civiles dans des clubs sportifs de ces mêmes îles.
« Cette mesure sera étendue à toutes les îles participantes, excluant les natifs de leurs pays respectifs qui pourront défendre leurs pays natal. Il faut maintenant que Philippe Hao Thyn Voon fasse suivre le dossier auprès du président du Conseil International des Jeux (CIJ), Antonio Gopal et qu’une réunion spéciale soit convoquée avant la fin de cette année pour que la Charte soit amendée à temps », indique Monique Cathala.
Le fait est que la Charte des Jeux ne peut pas être amendée à moins de 18 mois de la manifestation, qui se tiendra du 19 au 28 juillet 2019. De ce fait, le CIJ devra se réunir d’urgence avant le 19 décembre. « Le CROS Réunion est prêt pour accueillir cette réunion spéciale du CIJ. Tous les sportifs seront logés à la même enseigne et La Réunion pourra participer à la grande fête du sport de l’océan Indien sereinement », assure Monique Cathala.
« Je me suis rendu à La Réunion, en tant que président du COM et membre du CIJ, pour désamorcer une bombe. Car j’avais beaucoup d’échos négatifs et il ne fallait pas atteindre un point de non-retour. Les JIOI n’auraient pas eu la même saveur sans les Réunionnais. Chacun des deux parties a dû mettre de l’eau dans son vin pour arriver à un consensus », déclare Philippe Hao Thyn Voon.