
À l'aube de ses 35 ans, l'ancien coureur du 'KFC Faucon Flacq' a décidé de mettre un terme à sa carrière. Dans le viseur, Philippe Colin a un nouveau projet : il veut devenir grimpeur. Petit à petit, il se donne les moyens d'y arriver.
Philippe Colin a mis un frein à son parcours après plus de 20 ans de cyclisme sur route. D'ailleurs, il a terminé sur une bonne note, soit en remportant le titre de 'Champion de Maurice' sur route, en 2017. Une grande première pour lui chez les seniors, mais également la toute dernière.
« Le cyclisme m'a demandé beaucoup d'efforts et de sacrifices. J'y ai consenti pendant 22 ans. J’en garde de bons souvenirs, ayant pu rouler pour plusieurs clubs de vélos et voyager dans plusieurs pays. J'ai fait la connaissance de beaucoup de personnes que je côtoie toujours. J'ai, aussi, pu compter sur le soutien et l'encouragement de mon entourage. Ils ont constamment cru en moi et pour cela, je leur dis, un grand merci », souligne celui qui travaille en tant qu’inspecteur pour une compagnie audiovisuelle.
Place maintenant à une nouvelle aventure. Il a, depuis quelques mois déjà, entamé plusieurs démarches en vue d’une expédition dans l’Himalaya. C’est la première étape de sa nouvelle aventure en tant qu’alpiniste. En parallèle, il est en négociation pour une formation, ainsi, qu’un stage d’escalade. « On ne devient pas grimpeur du jour au lendemain. J’ai contacté plusieurs professionnels étrangers, de l’Himalaya aux différents glaciers. Le défi est de taille, soit de 5 000 à 6 000 mètres en altitude. Mon rêve, qui devient petit à petit mon objectif, est de monter sur le plus haut sommet du monde. Pour le moment, je dois également trouver le financement nécessaire et pour cela, je me suis tourné vers quelques sponsors étrangers qui ont plus la culture de l’escalade. Si je pouvais bénéficier du soutien de sponsors locaux, ce serait un gros plus », souligne-t-il.
Bien qu’il ne soit plus en selle, Philippe Colin affirme que le vélo est un très beau sport, mais qui souffre, toutefois, d’un manque de popularité. « Avec la modernisation, les jeunes sont plus branchés sur technologie de nos jours. Et pourtant, le sport est bon pour la santé. Il aide à évacuer le stresse. Le vélo fait travailler, à la fois, le physique et le mental. Il faut que le gouvernement et les firmes privées emboîtent le pas à la MCB. Le vélo est définitivement appelé à prendre de l’ampleur dans l’île, si la volonté est affichée par tout un chacun », a conclu l’ancien coureur du 'KFC Faucon Flacq'.