
Champion d’Afrique des moins de 23 ans, le triathlète mauricien a raté le doublé de peu samedi. 16 secondes amères le séparent du vainqueur en Élite. Et il déplore le manque de soutien de la Fédération mauricienne de triathlon (FMTRI).
Après la médaille d’argent l’année dernière, vous goûtez enfin à votre première médaille d’or africaine ?
Une médaille d’or qui fait très plaisir. C’était mon objectif de l’année de décrocher l’or aux Championnats d’Afrique. Je l’ai obtenu dans la catégorie des moins de 23 ans après une course de 1 h 58’26. Les conditions climatiques n’étaient certes pas idéales, mais mon coach David Bardi, l’ex-entraîneur de Fabienne St Louis, était là pour me motiver. J’ai ainsi pu gérer ma course pour prendre une médaille d’or et une d’argent dans la catégorie élite.
Vous avez donc raté l’exploit de peu ?
Le médaillé d’or chez les élites, le Marocain Badr Siwane, m’a devancé de 16 secondes à l’arrivée. J’ai donné le meilleur de moi-même, mais force est de constater que le fait d’avoir raté ma préparation en Espagne m’a coûté le titre de Champion chez les élites. Et cela je le dois à la Fédération mauricienne de triathlon (FMTRI).
Que reprochez-vous à la FMTRI ?
La FMTRI m’a laissé tomber. Je n’ai pas eu la considération et le soutien nécessaires. Je ne peux compter que sur mes parents, entraîneur et mes quelques sponsors. Avant les Championnats d’Afrique au Maroc, mon entraîneur m’avait trouvé un stage de préparation à Majorque et, comme par hasard, quelque temps avant le FMTRI m’a demandé mon passeport. Il m’a été restitué bien trop tard. Je demande à être soutenu et je ne souhaite pas qu’on me mette des bâtons dans les roues.