
Le coureur français, Guillaume Gaboriaud, reste en jaune à l’issue de la première étape, disputée mardi. Il compte bien conserver le maillot jusqu’à la fin.
Le maillot jaune reste en votre possession à l’issue de la première étape. Est-ce une pression additionnelle ?
Corentin Ville a fait un boulot énorme. Je lui dois grandement pour cela. Corentin a su maintenir le rythme élevé et dans la foulée calmé les ardeurs de nos adversaires. Cela n’a pas été une course facile, mais avec Corentin, on gère plus au moins bien la situation.
Les choses sérieuses ont vraiment débuté mardi ?
Les prétendants ont mis la machine en marche, avec les prix de la montagne. J’ai aussi attaqué en haut de La Nicolière. Je me sentais bien. C’était plus pour essayer de sortir avec un groupe de coureurs costauds. J’aurais préféré terminer l’étape à cinq, dix ou quinze coureurs, mais finalement on était environ une quarantaine. Cela aurait permis de faire un peu d’écrémage.
Comment comptez-vous gérer la suite ?
Je compte sur un très grand Corentin. La bosse à Cluny sur la deuxième étape sera décisive. Je vais prendre étape par étape.
Vous n’êtes pas un inconnu du Tour. Est-ce un avantage ?
Ces trois dernières semaines, je me suis bien préparé pour réaliser une bonne performance sur le Tour de Maurice. La préparation était différente des années précédentes. Je devais gérer entre ma préparation et le boulot.