La Commissaire de la Jeunesse et des Sports est confiante que Rodrigues sera à la hauteur des attentes pour les Jeux des Îles de l’océan Indien. Pour elle, le sport est ancré dans la culture rodriguaise et que les dirigeants et entraîneurs travaillent pour que des futurs champions émergent.
Rodrigues est-elle prête pour accueillir le semi-marathon et la compétition de judo par équipe pour les Jeux des Îles ?
Nous sommes prêts. Les Rodriguais se sentent très concernés par les Jeux. Il faut reconnaître qu’il y a un gros travail qui a été abattu. Les ambassadeurs, soit les anciennes gloires, se rendent dans les écoles et collèges pour créer cet esprit d’appartenance aux Jeux.
Au niveau des infrastructures, surtout en ce qui concerne les travaux de rénovation au gymnase de Malabar, il y a un bilan régulier qui est fait. Ça avance. Le gymnase sera livré comme prévu le 22 juin, date à laquelle on espère tenir une répétition pour le judo. Je suis confiante que Rodrigues sera à la hauteur des attentes.
Comment cela se passe au niveau des relations COJI Rodrigues et COJI Maurice?
À travers COJI Rodrigues, on arrive donc à harmoniser mieux nos actions dans l’esprit de la République. Nous partageons avec nos amis mauriciens nos faiblesses et nos points forts et vice versa. Il y a une bonne ambiance et on est conscient que nous devons tous avancer ensemble pour assurer le succès de ces 10es jeux des îles de l’océan Indien.
Comment est-ce que la Commission des Sports de Rodrigues s’y prend pour motiver ses athlètes pour les Jeux ?
Depuis quelques mois, tous les athlètes rodriguais présélectionnés pour les Jeux des Îles bénéficient d’une aide financière de Rs 1500 de la Commission. Je dois aussi saluer le travail qui est accompli par nos entraîneurs pour atteindre les objectifs fixés. La Commission assure aussi un suivi médical. Suite à l’indisponibilité du gymnase de Malabar, nous nous sommes assurés que les entraînements se font dans les gyms privés.
Rodrigues a démontré sa force lors des derniers Jeux des Jeunes d’Élite. Quels sont les moyens déployés pour atteindre les objectifs fixés ?
Rodrigues est encore plus forte depuis qu’on a mis sur pied notre Unité de Sports d’Élite en 2017. Nous encourageons nos jeunes à la pratique du sport. On assure un accompagnement adéquat et structuré pour que les athlètes qui ont du potentiel ne s’arrêtent pas à mi-parcours. Les performances suivent. Il ne faut pas oublier les entraîneurs qui se donnent à fond par amour du sport. Le sport est une culture chez nous. La pratique du sport est une activité quotidienne. À travers l’Unité de Sports d’Élite, tous les paramètres sont réunis pour voir émerger des futurs grands…
Justement, pensez-vous qu’avec des infrastructures de haut niveau d’autres éric Milazar peuvent émerger ?
Déjà, nous travaillons pour que des futurs champions émergent à Rodrigues. Le potentiel de nos enfants est énorme. Je suis convaincue qu’il y a des talents qui dorment et c’est à nous, à notre équipe de détection d’aller chercher ces jeunes là où ils sont. Rodrigues va produire des futurs Milazar et Baptiste à l’avenir, car on fait le travail avec détermination.