En trois éditions des Jeux des Îles de l’océan Indien (2007, 2011 et 2015), il compte six médailles d’argent. Son objectif pour 2019 est de changer l’argent en or.
Jonathan Coret, 30 ans, était rentré bredouille de ses premiers Jeux des Îles en 2007 à Madagascar. Quatre ans après, l’haltérophile s’est racheté en terre seychelloise en s’adjugeant trois médailles d’argent. En 2015, il ramena encore trois médailles d’argent à la maison.
Cette fois-ci, pas question de laisser filer l’or entre les mains. Surtout que la grande messe sportive de l’océan Indien se déroulera sur le sol mauricien « Je vise les trois médailles d’or en jeu », confie le leveur de fonte.
Dans la foulée, Jonathan Coret devait faire ressortir que la pression monte à l’approche du rendez-vous indianocéanique. « Je dois avouer que je suis un peu stressé. Comme on sera à la maison, il y a plus de pression sur nos épaules. Je dois impérativement transformer le trac en une énergie positive. »
Ce n’est pas le hasard qui a fait que Jonathan Coret est tombé dans la marmite de l’haltérophilie. Il a suivi les traces de papa Marc qui a été athlète et également entraîneur. « Ma mère nous emmenait mon frère et moi assister aux compétitions. J’étais fasciné par ce sport », se souvient-il.
Très sportif depuis petit, il a pratiqué plusieurs disciplines entre autres l’athlétisme, le basket-ball et l’haltérophilie. Mais, il était plus attiré par les haltères. Alors, son père lui encourage de suivre son cœur.
Jonathan Coret avoue que sa carrière n’est pas un long fleuve tranquille. « Il y a des hauts et des bas mais il faut se battre pour ses objectifs. C’est à travers les échecs qu’on apprend. Il n’y a pas de baguette magique pour réussir dans le sport comme dans la vie. Il faut bosser dur, savoir être patient », dit-il. Et de poursuivre : « Je suis tombé à maintes reprises mais j’ai su me relever pour poursuivre ma route.»
Pour le leveur de fonte, son baptême de feu aux Championnats d’Afrique juniors en 2009 restera un moment inoubliable. « J’avais empoché trois médailles de bronze.»
Le protégé de Constantin Dabija a des rêves plein la tête. « Comme tous sportifs, mon rêve est de représenter mon pays aux Jeux olympiques. J’ai également à cœur de réaliser une brillante carrière en laissant quelque chose de positif pour la discipline qui m’a tant apporté », conclut-il.
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