Il a été retenu dans la sélection de badminton pour les prochains Jeux des îles de l’océan Indien. Melvin Appiah a hâte d’en découdre. Il n’a les yeux que sur l’or pour son baptême de feu au rendez-vous indianocéanique.
Un premier pas franchi. Il a obtenu sa place dans la sélection pour les Jeux des îles. Melvin Appiah a bossé dur pour y arriver. Son prochain objectif : monter sur la plus haute marche du podium.
Depuis qu’il a vu ses coéquipiers à l’œuvre aux derniers Jeux à l’île de La Réunion, Melvin Appiah n’avait qu’un souhait : trouver sa place dans la sélection en 2019. « Alors que j’avais 16 ans, j’ai suivi les Jeux des îles qui avaient lieu à l’île-sœur avec beaucoup d’intérêt. C’était énorme ce que l’équipe des badistes avait accompli là-bas. Sept médailles d’or, une véritable razzia, ils n’ont laissé que des miettes aux autres sélections. Malgré la distance, je me suis laissé gagner par l’euphorie, mais je me suis aussi promis que je travaillerais dur pour faire partie de la sélection pour les prochains Jeux à Maurice. Le travail abattu a bel et bien payé. Je suis content et honoré de représenter mon pays lors de ce rendez-vous inter-îles », indique-t-il.
La préparation a été minutieuse, explique l’habitant de Vale. « Nous avons une bonne équipe. Ce n’est pas un hasard si deux années de suite nous sommes sur le podium africain. La préparation a été méticuleuse. Nous avons eu droit à des stages à l’étranger, nous bénéficions d’un suivi de la part de notre head-coach malaisien qui fait venir des coachs étrangers sur une base régulière. Pour réussir le même tour de force qu’en 2015, il nous faudra nous montrer fort tactiquement et intelligent dans le jeu. Il ne faudra toutefois pas sous-estimer les badistes de La Réunion et des Maldives. Ils restent nos principaux adversaires. »
Pour celui qui a fait ses premiers pas dans le badminton avec Jackie Zuel au gymnase de Rivière-du-Rempart, le sport était loin d’avoir de l'intérêt pour lui au début, mais au fur et à mesure, il s’est laissé gagner par l’esprit de compétition. « Le sport ne m'intéressait pas vraiment étant jeune, mais en voyant jouer mes amis au collège et, étant donné ma grande taille, je me suis laissé prendre au jeu. Dès que j'ai commencé, j'y ai pris goût. Aujourd'hui, il n'est plus question que je m'arrête. Cela demande certes beaucoup d'implication et il faut aussi pouvoir gérer les études à la fois. Mais le badminton reste un sport formidable et les challenges à venir s’annoncent palpitants », relate le jeune badiste.
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