En 9 éditions, l'île Maurice ne s’est jamais imposée au général, laissant La Réunion jouer les premiers rôles à chaque fois (7), avec Madagascar s’imposant les deux fois qu’elle a accueilli la compétition. Pour la 10e édition, qui se déroule à domicile, le Club Maurice n’a pas droit à l’erreur. Et selon les estimations des fédérations concernées, plus de 80 médailles d’or sont visées. Le meilleur score avait été réalisé à La Réunion, en 2015, avec 66 or. Le pari est osé mais pas impossible.
Football : un statut « domicile » à défendre
Suivre la tradition. Ce sera la mission du Club M au rendez-vous indianocéanique. En deux éditions des Jeux des îles de l’océan Indien à Maurice, la médaille d’or n’a jamais échappé à la sélection nationale de football. Après les épisodes de 1985 et 2003, les ‘Patel Boys’ n’auront pas droit à l’erreur.
Attendus par une nation entière, Kevin Jean-Louis et ses coéquipiers devront sortir le grand jeu. L’objectif demeure plus que jamais le précieux métal. « Je sais que les Mauriciens attendent beaucoup du Club M. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes sur le terrain », soutient Kevin Jean-Louis, capitaine de la sélection nationale.
Le gardien du temple a sans doute raison. Beaucoup d’espoir repose sur le football. D’ailleurs, tous les billets pour les matchs de la phase de poule du Club M sont épuisés. Avec le sélectionneur Akbar Patel à la manette, il est permis de rêver à une troisième médaille d’or. Ayant pour sobriquet ‘Monsieur Jeux des îles’, il avait conduit la sélection nationale à la médaille d’or en 2003 en dominant La Réunion (2-1) en finale.
Défait par Mayotte en demi-finale lors de l’édition de 2015, le Club M se retrouve dans l’obligation de faire mieux. Ce sera l’or à tout prix…
Cyclisme : Réaliser le grand chelem
Pour cette 10e édition des Jeux des îles de l’océan Indien, la Fédération mauricienne de cyclisme (FMC) a revu ses ambitions à la hausse. L’instance nationale croit aux chances de la sélection dans la quête de remporter les trois médailles d’or en jeu. Un exploit que seul les Réunionnais ont réalisé lors des Jeux de 1990, à Madagascar.
« Ce sera historique pour le cyclisme mauricien de pouvoir décrocher les trois médailles d’or. Mais il ne faut pas trop se mettre la pression », déclare Lawrence Wong, président de la FMC.
Outre des courses en Afrique, trois des cinq sélectionnés, nommément Alexandre Mayer, Dylan Redy et Grégory Lagane, ont eu l’occasion de se parfaire sur les routes françaises. Mayer et Redy avaient roulé sous les couleurs de la Team Fybolia-Locminé pour une durée de trois mois. Grégory Lagane était, quant à lui, avec l’USP Issoire. Ces derniers ont ensuite été rejoints par Christopher Lagane et Yannick Lincoln pour un stage final dans l’hexagone.
Âgé de 36 ans, Yannick Lincoln est le seul rescapé des cinq médailles remportées en 2015 à l’île de La Réunion. Maurice avait décroché une médaille d’or, trois d’argent et une de bronze. Avec une équipe très compétitive, la sélection a largement les moyens de faire un tabac sur ses routes.
Voile : Oublier le naufrage de 2015
Avec seulement trois médailles de bronze récoltées à l’île de La Réunion en 2015, la voile mauricienne espère cette fois-ci arriver à bon port. Avec l’introduction du Kitesurf et le retour du Windsurf, Maurice possède de réelles chances pour monter sur la plus haute marche du podium. En kitesurf, Jean de Falbaire et Drany Clair se posent comme deux candidats sérieux à la médaille d’or. Le premier nommé avait fait sensation lors de la première édition des African Beach Games, au Cap-Vert en juin dernier. Le Mauricien s’était distingué en remportant deux médailles d’or en foilracing et boardercross.
En windsurf, les espoirs reposent sur Julien Maurel et Fabrice Léclezio. « La Mauritius Yachting Association a des grandes attentes pour cette 10e édition des Jeux des îles. Nous sommes confiants de pouvoir décrocher quelques médailles d’or, comme en Kitesurf et en Windsurf. On connait le niveau de nos adversaires et il y a aura des épreuves où nous ne serons peut-être pas dans les premières places mais nos barreurs sont prêts », explique Florian Betuel, président de la Mauritius Yachting Association (MYA).
Chez les lasers, les regards seront braqués sur Tasiana Mathieu. Double médaillée de bronze au laser 4,7 féminin et par équipe mixte, la barreuse tentera de changer la couleur de la médaille.
Mais une chose est sûre, la confiance est de mise étant donné que la compétition se déroulera dans les eaux mauriciennes.
Rugby à sept : Rivaliser avec les meilleurs
Le rugby à sept sera à son baptême de feu aux Jeux des îles de l’océan indien. Avant de mettre l’emphase sur l’aspect compétition, la Rugby Union Mauritius compte surtout utiliser les Jeux pour faire découvrir la discipline au peuple mauricien. « C’est l’occasion de donner une image du rugby à Maurice et faire découvrir la discipline au grand public », confie Kevin Venkiah, président de la Rugby Union Mauritius (RUM).
Quid de la compétition ? Même s’ils ne seront que quatre équipes en lice notamment Maurice, La Réunion, Madagascar et Mayotte, la partie ne s’annonce guère facile pour les rugbymen locaux. Les Réunionnais et les Malgaches partent avec l’étendard de favoris pour la médaille d’or. « Je crois en une médaille, mais pour l’or ce sera difficile. On va jouer avec nos atouts et tenter de bien figurer. Madagascar possède une grosse équipe, tout comme la Réunion» confie le président de la RUM.
Les 18 présélectionnés se trouvent actuellement en Afrique du Sud, plus précisément à l’académie sportive de Stellenbosch pour effectuer les derniers réglages. Ce n’est qu’au retour lundi que la sélection finale sera dévoilée, avec seulement douze joueurs qui seront retenus.
Boxe : Mieux qu’aux derniers Jeux
La boxe mauricienne espère bien retrouver ses lettres de noblesses lors des JIOI qui se tiendront à Maurice dès la semaine prochaine. Les boxeurs avaient récolté trois médailles d’or en 2015 à La Réunion, avec Jordy Vadamootoo (56kg), Richarno Colin (64kg) et Merven Clair (75kg). L’objectif sera clairement de faire mieux et de viser entre quatre et six médailles d’or cette fois.
La préparation s’est déroulée sans anicroches ces quatre dernières années. C’est l’une des rares disciplines qui a conservé le même Directeur technique national, le Cubain Roberto Ibanez Chavez, qui est à Maurice depuis juin 2015. « Je ne m’aventurerai pas à donner des objectifs en termes du nombre de médailles. Mes boxeurs sont en meilleures formes qu’en 2015. Ils ont tous progressé techniquement, physiquement et mentalement. Tout dépendra de l’opposition qu’on aura en face. Je dirai que je suis confiant qu’on ramènera d’excellents résultats. Surtout qu’ils seront ultra motivés d’évoluer devant leurs familles et avec le support d’un public acquis à leur cause », dit-il.
Richarno Colin (60 kg), Merven Clair (69 kg), Jean-Luc Rosalba (75 kg), Cédric Olivier (91 kg) et Kennedy St Pierre (+91 kg) seront les fers de lance de la sélection mauricienne. John Colin (56 kg) aura soif de revanche et des surprises ne sont pas à écarter.
Basket-ball : Monter sur le podium
Les basketteurs mauriciens sont passés à côté de la compétition en 2015. Ce sera difficile de faire pire et ils espèrent seulement être en mesure de remporter au moins une médaille de bronze.
La dernière fois qu’une sélection mauricienne de basket-ball a remporté une médaille, c’était en 2011 aux Seychelles, avec les filles qui avaient accroché le bronze. Ces dernières avaient fait pâles figures à La Réunion en 2015 en perdant leurs deux matchs de poules, contre Mayotte et Madagascar, pour être éjectées de la compétition dès le premier tour.
Maurice a terminé deuxième de son groupe avant de perdre en demi-finale face à Madagascar (76-50). Nos basketteurs ont aussi perdu le match de classement, 53-70 face aux Seychellois, en laissant ainsi filer la médaille de bronze. Les deux titres étaient revenus à La Réunion, qui avait battu Madagascar lors des deux finales en 2015.
L’objectif des deux sélections sera clairement de finir sur le podium.
« Nous sommes en train de reconstruire des équipes nationales. Je ne mettrai pas de pression sur mes joueurs en fixant des objectifs de médailles. Ce sera une étape dans la progression des basketteurs mauriciens », avise le Directeur technique national, Ivan Smiljanìc.
Natation : Le coup de poker de Vincent
Triple médaillé d’or aux Jeux des îles de l’océan Indien de 2015, aux 50 m et 100 m nage libre, et au 4 x100 m, Bradley Vincent sera engagé dans dix épreuves cette fois. La moisson de médailles d’or dépendra beaucoup de ses performances.
Le bilan des JIOI de 2015 était de 30 médailles d’or pour La Réunion et 4 pour Maurice. Bradley Vincent avait été le grand bonhomme de l’équipe de natation mauricienne lors des derniers Jeux en décrochant trois médailles d’or (50 m et 100m nage libre, et 4x100m nage libre en compagnie de Darren Chan Chin Wah, Yohan Lim et Mathieu Marquet. Chan Chin Wah avait aussi remporté l’épreuve du 100 m brasse.
L’équipe de Maurice mise beaucoup sur Bradley Vincent, qui sera en lice dans dix épreuves (50m et 100m nage libre, 50m et 100m papillon, 50m, 100m et 200m dos, et les trois relais). On peut s’attendre à une belle moisson de sa part, et miser aussi sur Mathieu Marquet, qui a beaucoup progressé. Le chiffre de 8 à 10 médailles d’or est possible.
« C’est un gros challenge. Je tenterai de remporter un maximum de médailles d’or. Et, j’espère que la chance sera de notre côté », confie Bradley Vincent.
Volley-ball : Maurice place la barre très haut
Devant leur public, les volleyeurs mauriciens joueront crânement leurs chances. En masculin, la dernière médaille d’or remonte à 2003, où nos compatriotes s’étaient illustrés face à La Réunion en finale, dans un match à rebondissements au gymnase Pandit Sahadeo. En 2015, en terre réunionnaise, ils n’ont pu que prendre la troisième place derrière l’île Sœur et les Seychelles.
Avec un total de trois médailles d’or, à égalité avec Madagascar, les Mauriciens tenteront de rééditer l’exploit de 1979, 1990 et 2003 et ainsi décrocher un quatrième titre de champion de l’océan Indien.
Chez les filles également on croit en la médaille d’or. Comme chez les garçons, des éléments de Rodrigues sont venus prêter main forte à la sélection, afin de mettre toutes les chances de notre côté.
Avec Martine Bistoquet-Macaque à sa tête, la sélection féminine tentera une nouvelle fois de décrocher l’or cette année, après avoir décroché le bronze, en 2015 à La Réunion. Pour cela, les équipes masculine et féminine mettent les bouchés doubles afin monter sur la plus haute marche du podium.
À ce jour les volleyeuses ne comptent qu’une seule médaille d’or, décrochée face à Madagascar, en 1993 aux Seychelles.
Athlétisme : 12 médailles d’or dans le viseur
L'athlétisme mauricien a pour objectif de remporter une douzaine de médailles d’or aux JIOI 2019. Les meilleures chances mauriciennes se situent dans les épreuves des lancers (poids, disque, marteau, javelot), les sprints (100 m, 200 m, 4x100m, 4x400m) le triple saut, la longueur, la marche, le semi-marathon ou encore le 10 000 m.
Jessika Rosun (javelot) et Jonathan Bardottier (100 m, 200 m, 4x100 m), capitaines des équipes féminine et masculine respectivement, seront bien placés pour terminer sur la plus haute marche du podium. Parmi les autres favoris pour remporter l’or, on retrouve le Dr Bernard Baptiste (poids) ou encore Nicholas Li Yun Fong, quadruple médaillé d’or au lancer du marteau.
Lors des Championnats d’Afrique Australe (5-6 juillet), à Maurice, les locaux avaient fait bonne figure, avec des performances encourageantes, surtout au niveau des sprints. Jean-Yann Degrace manquera toutefois à l’appel, ayant été retiré de la sélection pour mauvaise conduite.
Haltérophilie : Une vingtaine de titres ciblés
21médailles d’or, 6 d’argent et 11 de bronze. C’est le nombre de médailles d’or remportées en 2015. Les haltérophiles mauriciens tenteront de faire aussi bien qu’à La Réunion, voire mieux.
L’haltérophilie sera la plus grosse pourvoyeuse de médailles, avec 60 médailles d’or en jeu. Si l’objectif sera de faire aussi bien qu’en 2015, la partie s’annonce loin d’être facile. En effet, les adversaires des Mauriciens seront également bien armés, surtout les Malgaches. Ces derniers ont été en stage durant plusieurs mois en Chine, et devraient dominer les petites catégories.
Remporter 21 médailles d’or en termes de pourcentage de victoire par rapport au nombre de catégories en 2019, sera toutefois une régression par rapport à l’édition 2015, où seulement 48 médailles d’or étaient en jeu.
Dans le cadre de leur préparation, les haltérophiles mauriciens ont eu l’occasion de participer à des stages à l’étranger. En début d’année, ils se sont envolés pour la Roumanie, avant de participer à un stage en Chine, qui a pris fin le 11 juillet.
Handisport : En rouleau compresseur
Les handisportifs mauriciens devraient une nouvelle fois figurer parmi les vedettes des JIOI. À La Réunion, en 2015, les Mauriciens avaient remporté 14 médailles d’or, 7 d’argent et 2 de bronze. Pour l’édition 2019, l’objectif est de remporter 15 des 20 médailles d’or en jeu. Les handisportifs mauriciens ayant beaucoup progressé, ils peuvent faire mieux que remporter 15 médailles d’or.
Les locaux peuvent aborder cette compétition sereinement, ayant brillé sur le plan international à plusieurs reprises depuis les JIOI 2015. La majorité des médaillés d’or de la précédente édition seront présents, à l’instar d’Anndora Ausaun, Vincent Duval, Jean-François Sénèque, Ashley Telvave, Denovan Rabaye, Cédric Ravet, Scody Victor, Jeysheeka Rungoo et Gowtam Kokil.
D’année en année, les records nationaux tombent. Pour sa première participation aux JIOI, la recordwoman d’Afrique au 1500m, Noemi Alphonse est favorite pour s’imposer sur cette distance. Elle est d’ailleurs la porte-drapeau de la délégation mauricienne.
Chez les messieurs, Cédric Ra vet, détenteur du record des Jeux au 1500 m, devrait être en mesure de confirmer.
Tennis de table : Quatre titres visés
Après une deuxième place à l’île de La Réunion, avec trois médailles d’or et deux de bronze, les pongistes mauriciens ont pour objectif quatre breloques en or et vise la première place au général.
Maurice et La Réunion avaient fait jeux égal en termes de médailles d’or, soit trois pour chaque pays. Ce sont les sept médailles d’argent de l’île Sœur qui lui avait offert la première place au classement. Les protégés de Cédric Rouleau visent quatre médailles d’or pour cette présente édition.
Après l’or dans la compétition par équipes masculine et féminine ainsi qu’en double dames, les locaux visent cette fois une quatrième médaille, plus précisément dans le tableau simple. Les dernières performances de Bryan Chan Yook Fo laissent espérer qu’il puisse s’illustrer en simple hommes.
Après avoir remporté l’Open de Maurice la semaine dernière, Cédric Rouleau fait part de son admiration pour le pongiste mauricien. « Bryan a démontré des belles dispositions. Malgré une opposition constituée de Chinois, du numéro 1 gabonais, on a eu droit à une finale 100% mauricienne. Bryan n’a pas fait de détails lors de la finale. Après un titre de Champion d’Afrique de l’est, il semble bien parti pour s’illustrer aux Jeux des îles », indique le technicien français.
Badminton : Foo Kune une absence de taille
2015 a été l’année de la razzia pour Maurice, qui s’était emparée des sept médailles d’or pour la quatrième fois de l’histoire des Jeux des îles, soit après 1990, 1993 et 1998.
Il faudra toutefois faire sans Kate Foo Kune qui a été retirée de la sélection, après qu’elle eut été contrôlée positive à un stéroïde. Pour rappel, elle avait décroché trois médailles d’or lors de l’édition 2015 (en simple et double dames, ainsi que par équipe féminine) et une médaille d’argent en double mixte.
Difficile de viser la première place dans ces conditions, mais le président de l’AMB y croit tout de même. « Nous aurons une équipe très jeune, et l’absence de Kate Foo Kune se fera sans doute sentir. Mais la préparation des badistes sous la houlette du head coach malaisien, Yogendran Krishnan, s’est très bien passée. Il faudra que l’équipe soit encore plus soudée. Les filles devront se surpasser afin de pouvoir offrir à Maurice trois médailles d’or. Elles sont douées et joueront à domicile. Cela leur servira de motivation », souligne-t-il.
Judo : Passer un nouveau cap
Maurice s’attend à faire mieux qu’en 2015, lorsque les judokas avaient récolté quatre médailles d’or, six d’argent et quatre de bronze. Elle avait pris la deuxième place au classement derrière La Réunion.
Maurice compte bien passer le cap des cinq médailles d’or afin d’améliorer la récolte de la dernière édition. Christianne Legentil sera le fer de lance de l’équipe, surtout qu’elle vise sa toute première des Jeux après avoir dû faire l’impasse en 2015. Quant à l’expatriée Priscilla Morand, elle vise la passe de deux chez les moins de 48 kg, après avoir brillé en 2015. Les 12 autres judokas sont aussi gonflés à bloc après un stage au Maroc.
Le Directeur technique national, le Français Baptiste Leroy qui est en poste depuis septembre dernier, a travaillé sur les forces et les faiblesses de l’équipe depuis et présente une sélection très motivée. « Nous avons pu reprendre tout de zéro depuis mon arrivée. Les judokas qui pêchaient en ce qu’il s’agit du combat au sol ont beaucoup progressé. Avec la bonne génétique des Mauriciens nous sommes capables de viser un minimum de huit podiums sur les 14 catégories », explique-t-il.
Beach-volley : Les filles en locomotives
Une grande première en 40 ans d’existence des Jeux des îles de l’océan Indien. Le beach-volley sera au programme avec quatre médailles d’or en jeu, deux en masculin et deux en féminin. Maurice s’attend à tout rafler.
Liza Bonne et Nathalie Laurette L’Étendrie ont décroché l’argent lors de la CAN 2019. Elles demeurent la paire favorite de la compétition. Alors que Maita Bassy et Angélique Ramdoss seront les deuxièmes représentantes mauriciennes. Au vu des performances réalisées depuis décembre dernier, l’or est définitivement à portée de main. « La paire Liza Bonne-Nathalie Létendrie a décroché la médaille de bronze lors de l’Open de l’Algérie en décembre. Elles ont bien joué en phase de groupe face à des équipes telles que la Russie, le Maroc ou encore l’Algérie. Lors de la CAN la paire Bonne – Letendrie a raté l’or de peu, ne se faisant battre que par une paire égyptienne. Maurice est donc en ballottage favorable », explique le président de l’Association mauricienne de volley-ball, Fayzal Bundhun.
L’équipe masculine n’est pas en reste. « Gilbert Alfred, Akash Doobraz, Éric Louise et Evans Sauteur sont des joueurs d’expérience, qui ne viendront pas avec la fleur au fusil. Ils ont également eu la chance de se frotter à leurs homologues africains, ce qui constituent un avantage pour les deux paires. Ils devront se surpasser pour aller chercher l’or, mais cela reste dans le domaine du possible. Nous procédons aux derniers réglages avec les sparring-partners autrichiens afin de mettre toutes les chances de notre côté », souligne le président.