Les Jeux paralymiques (24 août – 5 septembre) débutent officiellement ce mardi, avec la cérémonie d’ouverture qui aura lieu à Tokyo. Quatre Mauriciens défendront le quadricolore. Parmi eux, Brandy Perrine est la seule à avoir déjà vécu l’expérience des Jeux paralympiques, ayant disputé l’édition 2016, à Rio. Cette fois, elle est mieux armée.
Brandy Perrine (catégorie T54) sera engagée dans trois épreuves aux Jeux paralympiques 2020. Elle débutera sa compétition le dimanche 29 août. Elle participera aux séries du 800 m à 5 h 57 (heure mauricienne), tandis que la finale pour cette épreuve est prévue à 14 h 17. Ensuite, elle sera de retour sur la piste le mercredi 1ᵉr septembre pour les séries du 100m à 7h15. Si elle se qualifie pour la finale, elle sera de retour sur la ligne de départ à 16h46. Sa troisième épreuve, le 400 m est prévue le jeudi 2 septembre. Les séries débuteront à 7 h 42, tandis que la finale aura lieu à 14h52.
Déjà à Tokyo depuis une semaine, elle s’entraîne en attendant le jour J, même si son entraîneur Maxwell Drack n’est pas à ses côtés. « Comme je n’ai pas mon entraîneur sur place avec moi, c’est Fabrice Ramsamy qui s’occupe de superviser mon programme d’entraînement. Je me suis rapidement adaptée aux conditions à Tokyo, notamment avec les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 et je suis impatiente que la compétition soit lancée. Je prends toutes les précautions nécessaires afin qu’il n’y ait pas de problèmes qui seraient susceptibles de m’empêcher de disputer mes épreuves », explique-t-elle.
Elle disputera ses deuxièmes Jeux paralympiques. En 2016, où elle avait bénéficié d’une invitation, elle avait terminé 5ᵉ de sa série du 100 m avec un temps de 18,02 s. Elle ne s’était pas qualifiée pour la finale. Cette fois, elle sera sur la ligne de départ mieux armée. Elle a beaucoup progressé depuis Rio 2016. Aujourd’hui, elle est 10ᵉ mondiale au 100 m. Au 400 m, elle est 12ᵉ, tandis qu’au 800 m elle est 15ᵉ au classement mondial.
N’étant initialement pas qualifiée pour Tokyo 2020, elle avait décidé de ne s’entraîner qu’à la gym, afin de soigner une douleur à l’épaule. Toutefois, elle a appris quelques semaines avant le départ pour le Japon qu’elle avait été choisie par l’International Paralympic Committee pour hériter d’une place non prise par un autre pays. Contrairement à une invitation, cette place lui a été attribuée basée sur ses performances.
Si elle est plus expérimentée et mieux armée cette fois, elle ne veut toutefois pas brûler les étapes. « Je suis contente d’être à mes deuxièmes Jeux paralympiques. Je vais prendre la compétition étape par étape. Mon objectif est en premier lieu d’améliorer mes chronos et de me qualifier pour les finales. Je m’estime chanceuse de pouvoir être à Tokyo. Initialement, je ne pensais pas que j’y serais, car lorsque les qualifiés ont été annoncés, je ne faisais pas partie de la liste. Ensuite, j’ai appris que j’étais qualifiée et j’étais folle de joie. J’ai rapidement repris l’entraînement sur la piste pour me préparer avant de partir pour le Japon. Ici, je continue de m’entraîner en attendant le jour de la compétition », souligne la jeune handisportive âgée de 22 ans.