La semaine prochaine, Cédric Rouleau, l’ancien Directeur technique national, rentrera en France, son contrat avec l’Association mauricienne de tennis de table n’ayant pas été renouvelé.
Pour celui qui a passé six ans à la tête du comité technique de l’AMTT, la discipline a beaucoup évolué au cours de ces dernières années, mais le travail doit se poursuivre à un rythme accéléré pour rester au haut niveau. « J’ai vécu une belle aventure avec le tennis de table mauricien pendant six années. Certes, il y a eu des hauts et des bas, mais je suis resté focalisé sur ma mission. Il y a une bonne volonté des dirigeants de faire bouger les choses et d’évoluer, malgré les moyens restreints », confie-t-il.
Le technicien français explique dans la foulée que la pandémie de la Covid-19 a entravé ses différents projets. « Le confinement a été une rupture pour tout le monde, perturbant ainsi la dynamique dans laquelle on évoluait. Tout le système d’opération a été revu et les budgets ont connu des baisses. Il faut donc se rendre à l’évidence que nous évoluons dans un contexte ou le financement est capital pour réaliser des projets », fait-il ressortir.
Cédric Rouleau dresse un bilan positif de ses six années passées sur le sol mauricien. « Si je suis resté pendant tout ce temps, c’est parce qu’on était satisfait de mon travail. Nous avons remporté dix médailles d’or au cours de trois éditions des championnats d’Afrique des régions. Nous avons également décroché trois médailles de bronze lors des Championnats d’Afrique seniors, une qualification pour les Championnats du monde cadet et cinq médailles d’or aux Jeux de la CJSOI, entre autres. En conséquence, notre classement mondial s’est amélioré. Les filles sont passées 179e à 38e (par équipe). Nous avons parcouru un bout de chemin, mais il faudra continuer de bosser dur pour progresser davantage et avancer », souligne-t-il.
Le Directeur technique national ajoute : « Je suis heureux d’avoir contribué à la création d’une ligue à Rodrigues pendant mon passage. De plus, grâce à mes contacts, certains pongistes locaux ont pu rejoindre des clubs français. Je pars sincèrement sans regret, car j’ai réussi à accomplir ma mission jusqu’au bout ». Il ne ferme pas la porte à l’AMTT. En effet, il sera disponible pour donner un coup de main pour les stages internationaux ou encore prodiguer des conseils aux dirigeants et joueurs avec lesquels il a tissé des liens au fil des années. « Je resterais en contact avec mes amis mauriciens et je serais là pour aider dans la mesure du possible. Je souhaite aux pongistes locaux les meilleurs résultats lors des prochains Jeux des îles ainsi que dans les épreuves continentales auxquelles ils participeront », conclut l’ancien DTN