La deuxième tentative a été la bonne pour Jean Risley Coomarasamy, alias Junior Cee, et Jimmy Raynald. Les deux bodybuilders ont obtenu leur carte IFBB Pro Elite lors du Grand Prix Seychelles qui s’est tenu samedi au Berjaya Beau Vallon Hotel. Une première dans l’histoire du body-building mauricien.
Une ouverture vers de nouveaux horizons. Jean Risley Coomarasamy (Men’s Classic) et Jimmy Raynald (Body-Building) tiennent le sésame qui leur ouvre désormais les portes du circuit professionnel.
Pour le bodybuilder de 28 ans, c’est le résultat d’un travail assidu et régulier. « Cela fait grandement plaisir d’atteindre l’objectif que je me suis fixé. J’avais échoué dans ma quête d’obtenir ma carte Pro Elite lors de l’Arnold Classic Africa 2023 en mai dernier en Afrique du Sud, mais cela ne m’a pas découragé pour autant. J’ai continué à travailler dur, et cela a finalement porté ses fruits », confie-t-il. Tout ce qui concerne la compétition professionnelle signifie un tout autre niveau et de nouveaux défis à relever. Le médaillé d’or de la catégorie Men’s Classic Physique du Grand Prix Seychelles en est bien conscient. « Je vais devoir doubler, tripler d’efforts, avoir plus de rigueur à l’entraînement pour être au top afin de pouvoir rivaliser avec les grosses pointures mondiales. C’est tout un programme qui change », souligne Jean Risley Coomarasamy.
Dans la foulée, le protégé de Richard Albert explique que la pratique du bodybuilding requiert avant tout de la passion, beaucoup de travail, d’efforts et de sacrifices, ainsi qu’un budget solide pour assurer une bonne alimentation, notamment en se procurant les suppléments et les vitamines nécessaires. « Il me faut environ Rs 6 000 par semaine », précise celui qui compte plusieurs titres nationaux.
Jean Risley Coomarasamy a déjà obtenu une invitation pour une compétition professionnelle à
Dubaï prévue en février prochain. « Je vais bien me préparer afin de faire bonne figure pour ma première sortie chez les pros », partage-t-il.
À 33 ans, Jimmy Raynald franchit une nouvelle étape dans sa carrière de bodybuilder. « Ce n’est pas le
fruit du hasard. J’ai travaillé dur pour en arriver là. L’étape professionnelle est une autre paire de manches. Je vais devoir m’appliquer davantage pour hausser mon niveau afin d’être prêt pour les concours qui devraient se tenir début de l’année prochaine », déclare le sociétaire du Super Fitness Gym, Beau-Bassin