Questions à Indiren Ramsamy: «Nous travaillons sans aucune crainte»

Samedi 17 Octobre 2015 Sports individuels , Sports de combat , O commentaire 0 views

Toujours pas reconnu par le ministère de la Jeunesse et des Sports deux mois après son accession à la présidence de l’Association mauricienne de boxe (AMB), Indiren Ramsamy clame que tout a été fait selon les règles et que son comité travaille pour le progrès de la discipline.

[dropcap]S[/dropcap]elon le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), votre comité directeur est illégal. Qu’avez-vous à dire ? À mon humble avis, je crois que le MJS fait fausse route. Tout a été fait dans la légalité et selon les statuts de l’AMB. M. Telvar, l’ancien président, s’est plaint que l’élection d’un nouveau comité n’était pas à l’agenda. Or, selon les règles de la Fédération, c’est le secrétaire qui se charge de l’agenda et le communique aux membres. Malheureusement, durant ces deux dernières années, c’est M. Telvar qui se chargeait de l’agenda. Est-ce que cela a une incidence sur le fonctionnement de l’AMB ? Nous travaillons sans aucune crainte. Tout fonctionne normalement. Si on met tout en suspens, en attendant la décision du Registrar of Associations, ce sont les boxeurs qui seront les grands perdants. Tous les membres, à l’exception de Pascal Telvar, sont solidaires et veulent faire avancer la boxe mauricienne. À quoi attribuez-vous les résultats mi-figue mi-raisin de la boxe mauricienne ? La motivation n’y était pas. De plus, le niveau avait baissé avant que je ne prenne la présidence. Si auparavant on avait une dizaine de boxeurs qui s’entraînaient quotidiennement au Centre national de boxe, ce chiffre est passé à une trentaine maintenant. Les boxeurs se sentent plus en confiance et plus motivés. Le manque de compétitions était aussi l’une des causes de la régression. Nous avons établi un programme bien ficelé pour nous assurer que tous les boxeurs aient assez de compétitions et de frottements avec des étrangers. Comment évaluez-vous nos chances d’avoir un boxeur qualifié pour les JO de Rio en 2016 ? Nous aurons trois compétitions qui compteront pour la qualification olympique en 2016. Je suis à 99 % certain d’avoir au moins un qualifié pour les JO de 2016. Nous avons un excellent DTN, qui a déjà programmé des stages au Cuba, en Inde et en Azerbaïdjan. Le comité a rencontré les potentiels qualifiés olympique pour être à l’écoute de leurs doléances et pour tenter de résoudre d’éventuels problèmes. Quel est le plus gros problème auquel sont confrontés nos boxeurs ? C’est le travail. Beaucoup d’athlètes ne peuvent pas s’investir totalement à l’entraînement, car ils rencontrent divers problèmes tels que les refus de permissions de sortir tôt. Nos boxeurs viennent de la classe moyenne et ils doivent impérativement travailler pour subvenir aux besoins de leurs familles. On doit trouver une solution, avec l’aide du MJS, pour que ces boxeurs puissent s’entraîner en toute quiétude. On parle beaucoup de l’arrivée de Bruno Julie, médaillé olympique en 2008, au sein de l’encadrement technique. Qu’en est-il au juste ? Je fais de mon mieux pour que Bruno Julie devienne l’entraîneur des jeunes le plus vite possible. On ne peut pas mettre notre seul médaillé olympique à l’écart. Il aurait directement dû être embauché par le MJS après sa carrière de boxeur. C’est le seul Mauricien qui connaît le chemin qui mène vers une médaille olympique. Mon souhait est que Bruno Julie prenne en mains notre équipe de jeunes boxeurs de 12-14ans après la finale des Jeux des jeunes le 19 novembre.

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