
Burtlan Simiss (-(51kg), Fabrice Bauluck (-54kg), Boris Brisonnette (-71kg) et James Agathe (-81kg) défendront les couleurs mauriciennes aux prochains Championnats du monde, du
24 octobre au 1er novembre. Ils mettent le cap sur la Serbie mercredi.
[dropcap]A[/dropcap]ux derniers Mondiaux de kick-boxing, les Mauriciens avaient ramené deux médailles d’or et deux d’argent. Pour l’entraîneur national, il faut toujours viser le plus haut possible. « Les garçons sont prêts et ils ont hâte de monter sur le ring. La dernière fois nous avons eu deux médailles d’or et nous voulons continuer sur cette lancée. Toutefois, ce ne sera pas facile, car la compétition sera plus dure cette fois », indique Judex Jeannot.
C’est sur l’aspect psychologique que se concentre davantage l’entraîneur à quelques jours du départ. Pour pouvoir briller au plus haut niveau, notre interlocuteur indique qu’avoir un mental d’acier est essentiel. « Nous partons, mercredi, et durant ces quelques jours, nous préparons nos boxeurs mentalement. Nous leur donnons aussi un peu de repos. Cela ne servira pas à grand-chose de continuer avec des entraînements intensifs à quelques jours de la compétition, car il n’y aura pas de progrès en si peu de temps. Nous ne voulons pas les exposer à des potentielles blessures. Nous discutons davantage de tactiques et de l’aspect psychologique », explique Judex Jeannot.
Si ces Championnats du monde s’annoncent plus rudes que l’édition 2013, il faudra encore compter avec les locaux. Le technicien espère tout de même un bon tirage pour ses protégés. « Nous ne méprisons aucun participant à ces Championnats et il n’y a pas de match facile, mais nous espérons ne pas tomber sur les Russes au premier tour. Les boxeurs mauriciens sont également redoutés sur le plan international et les Russes, les Polonais, les Turques ou encore les Serbes ne voudront également pas tomber sur nous dès le début », avance Judex Jeannot.