L’Association mauricienne de badminton (AMB) sollicite l’intervention du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) afin de trouver une solution au problème des courts payants. Elle rencontre des difficultés pour subvenir aux frais de l’entraînement des jeunes en particulier.
[dropcap]L’[/dropcap]AMB sollicite donc une rencontre avec le MJS pour trouver une solution au problème des frais élevés pour l’utilisation des courts, surtout pour les équipes jeunes. « Je sais que c’est le Mauritius Sports Council qui gère les infrastructures, mais c’est inacceptable que la Fédération doive payer les frais pour l’entraînement des jeunes. La détection des jeunes raquettes doit se faire sur les courts et ce sont ces jeunes qui feront partie de l’élite de demain », explique Bashir Mungroo, président de l’AMB.
Ce dernier explique que la facture est trop salée pour sa fédération. « Tous les samedis on accueille une centaine d’enfants afin de promouvoir le badminton chez les jeunes. Mais on nous a fait savoir que l’allocation d’un court est de Rs 75 000 par mois pour les entraînements et pour l’organisation des tournois nationaux », souligne Bashir Mungroo.
En attendant qu’une solution soit trouvée à ce problème, l’AMB étudie aussi la possibilité d’envoyer quelques badistes aux prochaines compétitions africaines, qui sont prévues en décembre. Là encore, il lui faudra le coup de pouce du ministère. « Ces compétitions africaines réunissent les meilleurs raquettes du continent et on pense envoyer quelques-uns de nos locaux. Ils pourront progresser davantage avec des compétitions de haut niveau. Mais ces déplacements nécessitent des fonds », explique le président de l’AMB.
À noter que le South Africa Open débutera le 3 décembre, alors que le Botswana International est prévu une semaine plus tard.
Au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports, on annonce qu’une rencontre aura bientôt lieu avec les représentants de l’AMB. « Cette réunion nous permettra d’écouter les problèmes de l’AMB et de trouver des solutions. On a toujours fait passer l’athlète en premier et la formation des jeunes sportifs fait aussi partie de nos priorités », confie un cadre du MJS.
Cela peut vous intéresser
