
Avant même que ne débute l’Africa Judo Open Mauritius, les 7 et 8 novembre, le Directeur fédéral de la Fédération mauricienne de Judo (FMJ), Joseph Mounawah est satisfait du taux de participation. Il exhorte les judokas locaux à tirer avantage du niveau élevé de ce tournoi.
[dropcap]À[/dropcap] quoi attribuez-vous ce record de participation à l’AJOM ?
Ce fort taux est le résultat d’un bon planning de la Fédération International de Judo (FIJ). Le calendrier international a été bien préparé. Bon nombre de ces judokas sortent d’un tournoi à Dubayy. Ils passeront par Maurice avant de mettre le cap sur l’Australie pour participer à un autre tournoi important. Ensuite, il y a le fait que l’AJOM rapporte des points dans la course à une qualification pour les Jeux olympiques de 2016.
Est-ce que tout est fin prêt ?
L’organisation est bien huilée. Tout a été fait concernant l’hébergement et le transport. Nous finalisons les licences et les premières délégations arriveront dès lundi. Il nous reste quelques petits réglages à faire.
Vous avez songé à changer le lieu de la compétition à un moment. Pourquoi donc ?
Nous devrons tenir la compétition sur trois surfaces au lieu de deux, comme initialement prévu. Nous avons étudié l’option de bouger la compétition au Swami Vivekananda International Convention Centre, mais le prix demandé, soit Rs 690 000 par jour, nous a refroidis. Nous restons donc au gymnase Pandit Sahadeo, à Vacoas. Nous avons un personnel qualifié pour assurer le bon déroulement de la compétition.
Quelles sont les chances des Mauriciens ?
Quand nous avons lancé l’AJOM, on voulait d’un tournoi régional regroupant les meilleurs judokas des pays africains. Mais avec 56 pays participants, cela dépasse nos espérances. Vu le niveau des judokas, les chances des nôtres sont minimes. C’est impossible d’effectuer un déplacement en Europe ou en Asie avec une vingtaine de judokas.
Ce sera donc l’occasion pour nos athlètes de se mesurer à d’excellents adversaires. Nous aurons quatre participants dans presque toutes les catégories. Ce sont à nos judokas de saisir cette opportunité. Peut-être aurons-nous des surprises avec l’émergence de talents cachés. L’AJOM aide aussi le pays au niveau de la visibilité internationale. Ce qui est bon pour l’industrie touristique et l’économie avec 320 clients de plus qui viennent remplir nos hôtels en cette période creuse.