Le directeur fédéral Joseph Mounawah concède qu’un relâchement est à la base des performances des Mauriciens, sans oublier le haut niveau de la compétition. D’autre part, la Fédération viendra de l’avant avec une formule d’entraînement résidentiel, alors que quatre judokas pourront partir en Hongrie en 2016, pour une formation soutenue.
[dropcap]I[/dropcap]l y a eu des pagailles autour de l’organisation samedi. Où est-ce que cela a flanché ?
Le responsable du ‘central server’, qui devrait alimenter les tableaux électroniques, est arrivé en retard. Puis, dû à une surcharge de consommation en électricité, les câbles ont surchauffé et cela a causé des fautes. Donc on a débuté avec 40 minutes de retard.
En tout cas, la performance mauricienne est dramatique…
Il y a des explications à nos performances moyennes. D’abord, il y a eu un relâchement après les Jeux des îles de l’océan Indien. Ensuite, il faut reconnaître qu’on a eu affaire aux meilleurs judokas du monde.
Que faire dans le concret donc ?
Nous allons commencer avec des entraînements résidentiels, surtout pour les plus jeunes. La Fédération va choisir quatre jeunes judokas pour un stage en Hongrie. Nous allons faire connaître les bénéficiaires d’ici à la fin du mois et ils mettront le cap sur Budapest au mois de janvier. Par ailleurs, les derniers entraînements auront lieu le 22 décembre, alors que la reprise pour 2016 est prévue le 6-7 janvier.
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