Jacques et Cathy Foo Kune se sont rencontrés sur un court de badminton et se sont mariés. Ces champions de la discipline sont les heureux parents de Karen et Kate, qu’on ne présente plus lorsqu’il s’agit de cette discipline.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"65953","attributes":{"class":"media-image wp-image-11015","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"348","height":"619","alt":"Cathy et Jacques Foo Kune unis depuis 40 ans."}}]] Cathy et Jacques Foo Kune unis depuis 40 ans.
Lorsqu’il s’agit du badminton, la flamme qui brûle dans les cœurs des Foo Kune n’est pas prête de s’éteindre. Au contraire, c’est bien ce sport qui est à l’origine de l’histoire d’amour de deux meilleurs badistes que le pays ait connus, alors que les filles du couple Cathy et Jacques Foo Kune, Karen et Kate, sont des championnes invétérées de la discipline.
À Rose-Hill où ils résident, traînent au moins 300 volants, 50 raquettes, une douzaine de filets, des dizaines de paires des chaussures et tous les accessoires utiles pour la pratique du badminton. Sans oublier, bien sûr, un court bien équipé et dûment entretenu, aux normes olympiques. « Ici, nous sommes tous accros de sport en général et du badminton en particulier », dit d’emblée la mère, Cathy. Elle n’a pas besoin d’en dire plus pour nous le prouver. Les innombrables coupes, trophées et médailles de toutes les couleurs et dimensions sont là pour nous le rappeler. La passion pour ce sport d’adresse et de dextérité est vive chez les Foo Kune. Et elle remonte à 40 ans de cela, lorsque Jacques, papa de Kate et de Karen, rencontre Cathy sur un court de… badminton !
En 1975, Jacques Foo Kune avait 20 ans et Cathy Ng Ah Yeh 17. « J’étais l’une des sportives les plus en vues du Couvent de Lorette de Port-Louis. Outre le football, je m’adonnais aussi au basket, au volley et surtout au badminton », raconte Cathy, Rosehillienne de naissance. Trois fois par semaine, la belle Cathy s’entraînait avec des amis sur les courts de la cathédrale St-James. À cette époque, Jacques Foo Kune le Portlouisien, qui, jusque-là, ne s’intéressait qu’au tennis de table, s’est subitement découvert un intérêt pour le badminton. Et il n’avait d’yeux que pour la mince demoiselle qui faisait voir de toutes les couleurs à ses concurrentes.