[Diaporama] Le sport et la femme - Vanina Cadressen-Yagambrun : Une reconversion réussie

Lundi 04 janvier 2016 Sports individuels O commentaire 0 views
‘Senior sports officer’ (SSO) au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports, Vanina Cadressen-Yagambrun est, avant tout, une passionnée du sport. Pour cette ancienne badiste et médaillée des Jeux des îles, les sportifs de nos jours ont tous les moyens pour réussir. [dropcap]A[/dropcap]vec un père coach de badminton, le destin de Vanina Cadressen-Yagambrun était presque déjà tracé. Depuis toute petite, elle a été motivée et entraînée par son père Mardeven Cadressen, qui avait une école de badminton. Elle n’avait que 11 ans lorsqu’elle avait intégré la sélection nationale. À 14 ans, elle a participé à ses premiers Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) à Madagascar, en 1990. Pour son baptême du feu au rendez-vous indianocéanique, Vanina Cadressen-Yagambrun avait décroché une médaille d’or dans le tournoi par équipes et le bronze en double dames. Aux Jeux des îles 1993 aux Seychelles, la ‘senior sports officer’ et ses coéquipiers se sont illustrés dans le tournoi par équipes en montant sur la plus haute marche du podium. Elle a aussi remporté la médaille d’argent en double dames. Vanina Cadressen-Yagambrun a évolué au sein de la sélection nationale jusqu’à ses 18 ans.

Une bosseuse

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"69478","attributes":{"class":"media-image wp-image-11066 alignleft","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"390","alt":"Vanina Cadressen-Yagambrun"}}]] Ensuite, c’était l’heure pour elle de poursuivre ses études. Ayant grandi dans un univers où le sport occupe une place importante, cette mère de deux enfants, Sendhil, 9 ans, et Shriya, 5 ans, n’a pas eu de difficulté à choisir la filière pour ses études. « Je suis partie en Inde pour faire mes études en éducation physique et ‘sports management’ », nous confie-t-elle. Et de poursuivre : « J’ai continué à jouer au badminton à l’université. Il fallait trouver du temps pour le sport et les études. Mais, si on veut pratiquer le sport de haut niveau, il faut avoir la volonté, la discipline et faire d’énormes sacrifices pour y arriver. Ce n’est pas toujours facile, mais quand on veut, on peut. J’encourage tous les jeunes à se lancer dans le sport. Si à l’époque j’ai pu le faire, je ne vois pas pourquoi cela ne serait pas possible aujourd’hui, surtout avec tous les moyens du bord qui sont mis à la disposition de nos sportifs. Ils ont beaucoup de facilité pour atteindre leurs objectifs. » Vanina Cadressen-Yagambrun se donne corps et âme pour son travail. Elle adore ce qu’elle fait. Cette mère de famille s’est, à maintes reprises, vue confier la responsabilité de ‘team manager’ de l’équipe féminine du club Maurice lors de différents déplacements. « Le travail des SSO concerne surtout l’aspect administratif au sein du ministère. Nous travaillons en étroite collaboration avec les différentes fédérations sportives et nous étudions leurs différents projets, avant de faire des recommandations », explique-t-elle. Avec un époux qui est également ‘senior sports officer’, les conversations à la maison et lors des réunions de famille tournent souvent autour du sport. Même ses enfants y ont pris goût. « Pour le moment, ils sont encore jeunes et aiment bien tout ce qui bouge, comme le football et le basket-ball. Ils n’ont pas encore choisi un sport en particulier. Toutefois, mon aîné aime particulièrement la natation », raconte Vanina Cadressen-Yagambrun. Son plus beau souvenir en tant que sportive reste sa première participation aux Jeux des îles de 1990, qui était son premier grand déplacement avec la sélection mauricienne. Pour cette dernière, le badminton connaît une bonne marge de progression. « Nous avons des jeunes qui font très bien actuellement. Ils ont beaucoup de potentiel et peuvent encore progresser. Le Directeur technique national Annas Jauhari fait un excellent travail. C’est très prometteur pour l’avenir », conclut Vanina Cadressen-Yagambrun.

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