Aujourd’hui … La boxe française: Satisfaction avec deux vice-championnes du monde

Vendredi 08 janvier 2016 Sports de combat , Sports individuels , O commentaire 0 views
La Fédération mauricienne de Boxe française savate (FMBFS)  est revenue au-devant de la scène l’an dernier avec les médailles d’argent remportées par  Sharone Clair et Lorenza Berry et la bonne performance générale aux Mondiaux. [dropcap]S[/dropcap]harone Clair et Lorenza Berry n’ont pas tenu le coup et elles n’ont pas été en mesure de décrocher le titre de championne du monde de boxe française-savate au gymnase des Quatre Chênes, à Amiens, France. Chez les -75 kg, Sharone Clair a chuté sous les assauts de la Croate Nives Radic, mais elle aura eu le mérite de tenir les quatre rounds face à une adversaire coriace. De son côté, Lorenza Berry n’a pas fait le poids face à la Tunisienne Wided Younsi. Elle a été comptée à trois reprises en une minute de combat et l’arbitre a vite mis fin à ce duel chez les +75 kg. Même si elles ont échoué dans leur tentative de rejoindre Mario Bienvenu et Géraldo Thomasoo au panthéon, elles ont largement rempli leur contrat. Les autres participants aux Championnats du monde, à savoir Geraldo Thomasoo (-56 kg), Brian Fils François (-65 kg) et Adriano Spéville (+85 kg), ont, eux, remporté le bronze après des combats acharnés. L’ex-champion du monde, Geraldo Thomasoo, avait successivement disposé d’un Croate, d’un Serbe et d’un Russe, avant de s’incliner face à un Chinois. Anne-Jelina Baptiste (née Bégué), vice-championne du monde en 2011, a joué de la malchance, s’étant blessée à l’œil dès son premier combat. D’autre part, le déplacement des deux finalistes pour la finale, en France, a fait couler beaucoup d’encre. Le ministère de la Jeunesse et des Sports s’est montré très réticent pour encourir les frais, vu que le budget de la fédération était épuisé. Elles ont, heureusement, pu compter sur les aides des députés Guito Lepoigneur et Patrice Armance, et des sponsors que sont Airports of Mauritius Ltd et les contacts établis en Italie par Sheila Sheik-Bajeet, PRO de la fédération. L’incertitude quant à leur participation aux finales mondiales n’a pas aidé les deux Mauriciennes. Le manque de fonds pour la préparation, les déplacements et le manque de sparring-partners n’étaient pas pour arranger les choses. Il s’agira de se remettre à l’ouvrage avec l’aide des autorités pour reconquérir un titre mondial.  

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