Le seul médaillé olympique mauricien prête main-forte aux entraîneurs nationaux depuis mardi dernier. Il met son expérience et son vécu au service des sélectionnés visant une qualification olympique. « Je n’envisageais pas ma vie loin des rings. Je veux partager mes vingt ans en tant que boxeur de haut niveau avec ceux qui sont en action actuellement », souligne le médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Pékin, en 2008.
[dropcap]L[/dropcap]es démarches du nouveau président de l’Association mauricienne de boxe (AMB), Indiren Ramsamy, a redonné espoir à Bruno Julie, qui a connu beaucoup de déceptions depuis son succès olympique. « Beaucoup de promesses n’ont pas étaient tenues. J’étais très découragé, car l’ancien ministre des Sports et l’ancien comité directeur de la fédération m’avaient ignoré. La donne a complètement changé et Indiren Ramsamy se bat pour que je trouve ma place dans le staff technique. C’est ce qui m’a motivé à venir offrir mes services en tant qu’entraîneur à temps partiel », explique l’ancien champion.
Il fait ses gammes en tant qu’entraîneur à raison de deux fois par semaine, sous la supervision du Directeur technique national (DTN) Roberto Ibanez Chavez. « J’ai été bien accueilli par le DTN et les autres entraîneurs nationaux. Quant aux boxeurs, ils étaient surpris et heureux de me voir à l’entraînement. Je dois remercier mon employeur, PAD & Co Ltd, qui me libère plus tôt pour que je puisse me rendre aux séances à Vacoas. Mon premier objectif sera d’avoir le maximum de qualifiés olympiques », confie Bruno Julie.
Le seul médaillé olympique de la République de Maurice à ce jour espère que le ministère de la Jeunesse et des Sports le nommera coach des jeunes de l’AMB dans un proche avenir. « Je croirais seulement lorsque ce sera officialisé. J’ai été si souvent mené en bateau. J’espère que cette fois sera la bonne », révèle-t-il.
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