[Diaporama] Sarah Rawat-Currimjee: une passion innée pour le sport

Elle est la première femme à occuper la présidence du Mauritius Sports Council. Sarah Rawat-Currimjee a un vécu sportif qui l’a grandement aidé à gravir les échelons. Elle nous raconte son parcours et ses projets pour la communauté sportive. Que de chemin parcouru avant de s’installer à la présidence du Mauritius Sports Council en  mars 2015 ! Issue d’une famille de cinq enfants, touchée par la fièvre sportive dès son plus jeune âge, Sarah Rawat-Currimjee a connu une brillante carrière sportive. En 1993, elle a même été élue « Sportive de l’Année ». Elle a commencé par le ballet, le tennis et la natation. Durant ses années collège, elle a pris goût à l’athlétisme et au volley-ball. Poursuivant sa passion pour le volley-ball, elle a ensuite rejoint le club de Beau-Bassin/Rose-Hill dans les années 90. En même temps, elle assurait le rôle de professeur d’éducation physique et enseignait les mathématiques au Couvent de Lorette de Quatre-Bornes. En 1993, elle a remporté la médaille d’or aux Jeux des îles de l’océan Indien en volley-ball. Sarah Rawat-Currimjee est également une passionnée de natation et une amoureuse de l’eau. Étant Irlandaise, elle a fait partie de la sélection nationale de natation de l’Irlande. Elle a également joué au water-polo. Son plus beau souvenir reste la cérémonie de clôture des Jeux des îles de l’océan Indien 1985. « Quand tout le monde s’est mis à chanter ‘We are the world’, c’était un moment très fort et riche en émotions », précise-t-elle.Après quatre ans d’études en sport, elle a travaillé au MIE en tant que Lecturer en éducation physique, avant de rejoindre l’école hôtelière, où elle était en charge de la partie « Sport et tourisme». Elle a également donné des cours de natation au Gymkhana Club. Depuis 2015, elle est à la tête du Mauritius Sports Council, armée de son expérience et de ses connaissances en tant que sportive de haut niveau, et en sa qualité de formatrice et d’éducatrice. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"75379","attributes":{"class":"media-image aligncenter wp-image-12029 size-full","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"660","height":"330","alt":"Sarah Rawat-Currimjee: une passion inn\u00e9e pour le sport"}}]] Son but est de promouvoir le sport dans son ensemble à Maurice. « Le Mauritius Sports Council s’occupe de nombreuses tâches. Organiser les Sport Awards n’est qu’une infime partie de notre travail. Nous voulons également développer le sport. Nous proposons des activités aux intéressés et nous montons leur projet sportif. Pendant les vacances scolaires, par exemple, il n’y a pas grand-chose pour les enfants. Ces derniers se tournent souvent vers leurs ordinateurs. Il nous faut trouver un moyen pour leur proposer des activités plus saines, car un enfant doit se développer physiquement », souligne la présidente du Mauritius Sports Council. Elle encourage les gens à pratiquer un sport. Elle estime que le développement de la culture sportive est essentiel. À 47 ans, Sarah Rawat-Currimjee est, elle-même, une femme très active. Elle pratique la natation quatre fois par semaine, et la marche deux fois par semaine. Elle s’adonne également au yoga et à la méditation. Cette habitante de Floréal est mariée à Azim Currimjee et elle a quatre fils : Issac (20 ans), Karim (19 ans), Samir (16 ans) et Zakir (13 ans). Ses enfants sont tous des passionnés de sport, malgré leurs études, précise-t-elle. « Les enfants s’entraînent par amour pour le sport. Ils arrivent à bien gérer les études et le sport. Quand il y a des examens, ils s’entraînent un peu moins, mais ils n’arrêtent pas. » La présidente du  MSC aime particulièrement passer du temps en famille. « J’aime beaucoup les rencontres familiales. Un week-end idéal pour moi serait de faire du yoga et de la méditation le matin, avant de prendre le petit-déjeuner avec mon mari. Ensuite, passer du temps avec toute la famille à la mer ou à la maison pour le dîner. Je cuisine deux ou trois fois par semaine. Étant Irlandaise, j’aime bien préparer des plats irlandais », souligne la sportive de l’année 1993.