[Diaporama] Chez les Durhonne: Le judo dans l’âme

Lundi 14 Mars 2016 Sports de combat , Sports individuels , O commentaire 0 views
Sans le judo, il n’y aurait pas eu cette formidable famille habitant Camp-Levieux, où Ricardo Durhonne et sa femme Marie Michèle sont des ex-champions et leur fille Tracy l’étoile montante de cette discipline. [dropcap]« T[/dropcap]ous les soirs lors du dîner, les matins lors du petit-déjeuner ou quand la famille se réunit, on ne parle que du judo. Cela occupe beaucoup de place dans notre vie de famille », nous dit d’emblée Marie Michèle St Louis-Durhonne. Cette mère de famille continue de vivre sa passion pour le judo en exerçant en tant qu’« Advisor Coach  » au ministère de la Jeunesse et des Sports depuis 2003. Elle était affectée comme entraîneur de judo au Dojo de Beau-Bassin jusqu’à la semaine dernière et elle prendra ses nouvelles fonctions à Grande-Rivière ce lundi après-midi. L’ancienne championne, qui a remporté cinq médailles d’or aux Jeux des îles de l’océan Indien et a été sacrée lors des Championnats d’Afrique organisés à Maurice en 1992, a rencontré celui qui est devenu son mari lors des entraînements. « Je me souviens très bien du coup de foudre. Il m’a mis au tapis sans ménagement et j’étais sous le charme », nous dit Marie Michèle St Louis-Durhonne. L’élu du cœur de la championne est, lui-aussi, un judoka aguerri. Ricardo Durhonne a également défendu les couleurs de la République de Maurice avec brio. Il a, en outre, remporté la médaille d’or aux JIOI de 1998 en -66 kg, et deux médailles de bronze (1993 en -71kg, et 2003 en -81kg). Les deux tourtereaux se sont mariés en 1996 et deux plus tard, Marie Michèle a réalisé son premier doublé lors des JIOI à La Réunion et Ricardo a remporté sa seule médaille d’or lors de cette même compétition.

« on ne s’est jamais fait de cadeau »

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"81004","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-12338","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"660","height":"330","alt":"M\u00e8re et fille sont tr\u00e8s complices. "}}]] Mère et fille sont très complices.

« Personne ne pouvait deviner qu’on était fiancés ou mariés lors des entraînements ou des compétitions. On ne s’est jamais fait de cadeau quand on se retrouvait face à face lors des exercices pratiques », nous a indiqué Mme St Louis-Durhonne. Ensuite, en 2000, est née la petite Tracy. Enfant, elle se retrouve vite projetée dans le monde du judo. Sa grand-mère lui a, du reste, offert son premier kimono à l’âge de 3 ans. Pile-poil lors de l’année où sa mère a réussi un nouveau doublé aux JIOI organisés à Maurice avant de prendre sa retraite en tant que judokate. Tracy Durhonne s’est toujours entraînée sous la houlette de sa mère et des fois de son père qui vient aider sa femme dès que son métier de charpentier lui permet. « Je suis très heureuse d’avoir à mes côtés mes deux parents qui partagent la même passion que moi pour le judo. Ils me prodiguent d’excellents conseils que je m’efforce de suivre », nous dit la jeune fille de 16 ans, qui fréquente la State Secondary School de Beau-Bassin. Mais cela n’a pas que du bon d’avoir des parents ex-champions comme entraîneurs. « J’ai de la pression, car je sais qu’on attend beaucoup de moi. » Mère et fille sont très complices dans la vie, mais tout change quand vient l’heure des entraînements. « Nous passons beaucoup de temps ensemble à faire du shopping ou des sorties à deux. Mais, des fois, je trouve qu’elle est plus sévère avec moi, comparée aux autres lors des séances d’entraînement », nous dit la jeune championne. Mère et fille se retrouveront dès ce lundi après-midi au Dojo de Grande-Rivière. Car, Marie Michèle St Louis-Durhonne débutera les entraînements avec les jeunes sélectionnés pour les Jeux de la CJSOI, et sa fille Tracy en forme partie.

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