[Diaporama] Crossminton: Un mélange de badminton et de squash

Lundi 04 Avril 2016 Sports individuels O commentaire 0 views
C’est en 2008 que ce sport de raquette, connu auparavant comme le speedminton, a été introduit dans le paysage sportif mauricien. Et pourtant  le  crossminton connaît du succès. La Mauricienne Sendila Mourat est  en tête du classement mondial chez les moins de 14 ans. [dropcap]D[/dropcap]eux raquettes et un speeder, c’est tout ce qu’il vous faut pour pratiquer le crossminton. Cette discipline est arrivée à Maurice en 2008 et depuis, elle gagne en popularité petit à petit. La raquette ressemble à celle utilisée en squash, mais un peu plus courte, tandis que le speeder ressemble au volant de badminton. Cependant, le speeder est plus court de moitié, est deux fois plus lourd et dispose d’un morceau de caoutchouc à haute densité pour un jeu rapide. [one_half] Contrairement au badminton, il n’y a pas de filets en crossminton. Les joueurs se trouvent à une distance de 12,80 mètres de l’un et l’autre et dans une surface carrée de 5m x 5m. Pour les juniors de moins de 12 ans, la distance les séparant est de 9 mètres. Le but du jeu est de défendre son espace et si le speeder tombe dans la surface adverse, le joueur marque un point. [/one_half] [one_half_last] [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"] Combien cela coûte ? Le prix de la raquette commence à partir de Rs 2 000. Le speeder coûte environ Rs 500. [/box] [/one_half_last] Le crossminton se pratique tant en salle qu’à l’extérieur, et ne demande pas de gros investissement, souligne Daniel Mourat, de la Mauritius Speed Badminton Federation. « C’est une discipline qu’on peut pratiquer sur différentes surfaces. On peut jouer sur l’herbe, en salle, à la plage ou encore dans la rue. Quand on achète un set pour débutants, on obtient déjà deux raquettes et un speeder. Ce dernier est en plastique et peut durer longtemps. Aussi, il y a des accessoires qu’on peut ajouter au speeder, comme le ‘wind shield’, qui est idéal si on joue en extérieur », précise-t-il.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"86664","attributes":{"class":"media-image wp-image-12737 size-full","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"660","height":"330","alt":"Le crossminton se pratique tant en salle qu\u2019\u00e0 l\u2019ext\u00e9rieur, et ne demande pas de gros investissement."}}]] Le crossminton se pratique tant en salle qu’à l’extérieur, et ne demande pas de gros investissement.

Il n’y a pas d’âge pour pratiquer le crossminton. Même dans les compétitions internationales, il y a des catégories pour joueurs âgés de plus de 40 ou 50 ans. Même à Maurice, plusieurs tournois sont organisés dans le courant de l’année. « C’est plus facile à jouer que le badminton et s’adresse vraiment au grand public. C’est moins épuisant que le badminton. Pour ce qui est des compétitions locales, nous avons généralement cinq tournois, dont un tournoi outdoor qui a lieu en mai à Riverland. Notre plus gros tournoi est celui de décembre, doté de 500 points », précise Daniel Mourat. À Maurice, il y a six clubs, soit à Calebasses, à Flacq, à Phoenix, à Quatre-Bornes, à Curepipe et à Flic-en-Flac. La Mauritius Speed Badminton Federation est en attente d’une reconnaissance du Mauritius Sports Council. Le crossminton gagne graduellement en popularité, précise notre interlocuteur. « Nous avons aujourd’hui une centaine de pratiquants. Si la discipline a été introduite en 2008, c’est en 2014 et en 2015 qu’elle a vraiment pris de l’ampleur. C’est surtout en Europe que le crossminton est en plein essor. Il y a de plus en plus de pays qui demandent à l’International Crossminton Organisation la permission d’organiser des tournois dotés de 1 000 points. Nous espérons faire évoluer le sport à Maurice également », explique Daniel Mourat. Maurice a également sa championne. Sendila Mourat est la numéro 1 mondiale de crossminton dans la catégorie des moins 14 ans avec 3 085 points. Elle est également la championne de Maurice. La jeune femme excelle également en badminton et fait partie de la sélection mauricienne pour l’Uber Cup 2016.

Cela peut vous intéresser