Le ‘Stand up paddle’ ou le SUP est une discipline qui requiert l’utilisation d’une planche de bois et une pagaie. L’adepte doit savoir se tenir debout sur sa planche et voguer tranquillement vers le large. À Maurice, cette discipline commence à se faire connaître, surtout que les amateurs de sports nautiques ne diront jamais non à une petite balade.
Depuis trois ans, Richie Sookeerah est devenu un véritable expert du SUP. De passage en Irlande, le jeune Mauricien a voulu tenter cette expérience. « L’idéal est de savoir se tenir dessus sans tomber. » Mais les débuts n’ont pas été faciles pour le jeune homme. « Il fallait, avant tout, se mettre à genoux sur la planche et commencer à ramer en même temps. » Après quelques glissades, il avoue avoir réussi à se tenir correctement. « Après une quinzaine de minutes, j’ai réussi à me tenir en équilibre et l’aventure a débuté. »
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"86866","attributes":{"class":"media-image wp-image-13216","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"350","height":"286","alt":"Un bon \u00e9quilibre est n\u00e9cessaire."}}]] Un bon équilibre est nécessaire.
Richie soutient que pour avancer, il faut impérativement savoir utiliser la pagaie. « Au début, je faisais un peu n’importe quoi. Quand je ramais à droite, la planche allait à gauche et vice versa. Mes amis m’ont alors montré comment utiliser la rame. Il faut dire que c’est très technique. Il ne faut pas forcer sur les muscles. » Il confie que ses débuts ont été faits dans un lac. Une fois à Maurice, il s’exerce à la mer. « C’est différent parce qu’il y a des vagues. Il faut aussi chercher des endroits où le vent n’est pas trop fort, pour ne pas trop dériver. » À cet effet, il suggère que les adeptes se baladent du côté du St-Géran, de l’île aux Moineaux, de Poste Lafayette ou encore à Bras-d’Eau.
Justement Ansha Bholah, ‘assistant manager’ de Kitezone Limited, confie que le nombre de Mauriciens qui veulent pratiquer le SUP est de plus en plus élevé. « Du fait qu’il ne faut que 15 minutes pour apprendre le rudiment de cette discipline, cela fait que les gens sont plus intéressés à venir la pratiquer. » Elle avance qu’hormis un gilet de sauvetage, un bateau de sécurité circule aussi dans le lagon pour venir en aide aux personnes en difficulté.
Ce sport est aussi pratiqué dans la région ouest, plus précisément à Tamarin. Nishan Sundoo, le manager de l’école de surf de l’hôtel Tamarin, confie que le nombre d’adeptes commencent à augmenter. La particularité est qu’il offre aux gens le plaisir et le loisir d’approcher les dauphins, grâce au SUP. « Nous allons tôt le matin, de préférence avant 8 heures. Et, si la chance est de notre côté, nous aurons l’occasion de voir les dauphins. Ces derniers se rapprochent surtout parceque le SUP ne fait pas de bruit, contrairement aux bateaux. »
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"86867","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-13217","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"350","height":"286","alt":"Stand up paddle"}}]]Pour Maxwell Ernest, instructeur de Kite au C-Beach, le paddle peut être pratiqué par ceux âgés de 7 à 77 ans. « Il faut uniquement savoir nager. Les enfants peuvent même être accompagnés de leurs parents sur la planche. C’est une discipline familiale. » Il confie que les Mauriciens viennent souvent la pratiquer durant les week-ends. « En l’absence de vent, les adeptes de kitesurf optent immédiatement pour ce sport. Certains adorent même aller surfer sur les vagues avec le SUP. » Il confie qu’il est même à travailler sur un ‘brunch’ au C-Beach. « Une petite compétition où les gagnants mauriciens pourraient même remporter un séjour à l’hôtel chez nous. C’est encore un projet, mais nous y travaillons activement. »
En attendant, ils sont nombreux chaque week-end à faire une balade en toute quiétude dans les lagons de Maurice.
Plusieurs disciplines associées au sup
- La balade ou randonnée est la discipline la plus simple pour commencer le ‘stand up paddle’ ou SUP. Elle consiste à se servir d’une planche en dure ou gonflable afin de naviguer sur un plan d’eau calme, pour le plaisir de faire du sport.
- Le surf ou surfing dans les vagues consiste à prendre les vagues au large et à partir dessus en ramant avec la pagaie.
- La course ou ‘race’ est, quant à elle, la pratique la plus physique car là, tout est une question de vitesse et d’endurance.