
L’entraîneur national de natation a réussi un coup de maître lors des Championnats d’Afrique de Natation (CANA) de la Zone 4 avec une écrasante victoire de Maurice par équipe. Il est d’avis qu’il ne faut pas dormir sur ses lauriers et qu’il se remette au travail en vue des Jeux des îles de 2019.
Quel est votre bilan des Championnats d’Afrique de Natation de la Zone 4 ?
Nos nageurs se sont surpassés devant leur public. Les conditions étaient réunies pour qu’ils réalisent des performances exceptionnelles. Le potentiel est là et on a une bonne base pour travailler en vue des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) de 2019.
Ce n’est pas le fruit du hasard. N’est-ce pas ?
Nos nageurs bénéficient du soutien de la Fédération Mauricienne de Natation, du Trust Fund for Excellence In Sports et du ministère de la Jeunesse et des Sports. C’était l’objectif de cette année pour nous et nos nageurs ont été préparés pour qu’ils arrivent dans cette compétition au summum de leur forme. Nous avons eu raison de mettre des minima basés sur les podiums des précédents championnats d’Afrique. Car, sur les 28 nageurs sélectionnés 25 ont été médaillés.
Quels seront les prochains rendez-vous ?
Nous aurons les championnats de Maurice dans deux semaines. Ensuite il y aura les jeux olympiques où nous auront deux représentants qui seront probablement Bradley Vincent et Heather Arseth. Et, les mondiaux en décembre.
Peut-on s’attendre à une meilleure performance de Maurice aux JIOI 2019 ?
On est optimiste, mais il faut que le travail continue. L’entraînement a repris après deux jours de repos. Nous avons des jeunes talentueux, mais il faut qu’ils bossent dur car les JIOI sont d’un tout autre niveau avec la participation d’excellents compétiteurs.
Que faut-il à nos nageurs pour rivaliser au plus haut niveau ?
Il faut d’abord avoir l’envie. C’est au sportif de montrer qu’il est motivé lors de chaque séance. Il n’y a pas de secret en sport. Seul le travail paie. C’est très difficile de progresser et facile de retomber. Ensuite, nous allons, de concert avec le nouveau directeur technique national, mettre plus d’emphase sur l’aspect scientifique pour faire progresser nos nageurs. Le MJS a déjà mis en place une unité de médecine sportive et il nous faut aussi l’aide d’un préparateur mental.