Les chevaux du Centre équestre de La Louisa, à Belle Vue, sont atteints d’une maladie incurable et, pour l’instant, inconnue. Le Mauritius Turf Club participera aux frais d’analyses des échantillons qui seront prélevés par le Dr Adrienne Viljoen ,vétérinaire sud-africaine, attendue à Maurice ce week-end.
Cela fait maintenant cinq mois depuis que le premier cheval du Centre équestre de La Louisa (CEL) est tombé brusquement malade. Depuis, sur un total de 48 chevaux que compte le centre, quatre étaient sévèrement malades et leurs états inspiraient de vives inquiétudes malgré les traitements fournis ces trois derniers mois. En début de semaine, un coursier est décédé suite à une mauvaise réaction après une injection d’antibiotique.
Les différents tests effectués par les laboratoires mauriciens ont donné des résultats contradictoires quant à la nature de cette maladie, qui proviendrait d’une bactérie. Vu la gravité de cette affaire la Mauritius Esquestrian Sports Federation (MESF), le CEL et le Mauritius Turf Club (MTC) ont unileurs forces pour s’attacher les services de la vétérinaire sud-africaine, Adrienne Viljoen. La MESF paiera son billet d’avion, le CEL prendra en charge son hébergement, ses déplacements et ses honoraires, alors que le MTC prendra en charge le frais d’analyses des échantillons prélevés sur les chevaux malades. L’arrivée de l’experte sud-africaine, qui était prévue pour mercredi, est finalement repoussée pour ce week-end.
Le General Manager du MTC, Benoît Halbwachs, explique que le Club ne veut pas prendre de risque. « Nous suivons la situation de près et nous apportons notre soutien pour trouver une solution. Il n’y a pas de danger immédiat, mais nous prenons toutes les dispositions nécessaires au niveau de l’hygiène pour minimiser les risques de contamination », fait-il ressortir.
De son côté, Stéphanie Bax souligne qu’elle est en communication avec le MTC, qui prend toutes les précautions pour que la maladie n’atteigne pas les chevaux de courses. « Nous avons informé le MTC dès le début du problème. Il n’y a pas de mouvements de chevaux depuis janvier, et tous ceux qui travaillent avec eux respectent les règles pour se désinfecter. Nous espérons que la source du problème pourra être identifiée, que les chevaux pourront recevoir un traitement adéquat et que les compétitions reprendront d’ici quelques-temps », dit-elle.
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