C’est un nom à retenir : Camille Koënig. La jeune nageuse franco-mauricienne a brillé de mille feux lors des Championnats d’Afrique de natation de la zone 4, à la piscine Serge Alfred, en avril dernier, en s’adjugeant le titre de meilleure nageuse chez les 13-14 ans.
Camille Koënig est comme un poisson dans l’eau. Timide de nature toutefois dans le petit bassin, elle donne du fil à retordre à ses adversaires. De par son talent, elle attire les regards. Elle avait à peine 10 ans et avait affolé déjà le chronomètre.
« En quatre ans, j’ai beaucoup progressé. Il reste tout de même beaucoup de travail à abattre pour me perfectionner davantage », nous confie-t-elle.
Sa passion pour la natation lui a été transmise par sa mère. « Ma maman nageait quand elle était en France. J’ai appris à nager très jeune, mais j’ai débuté la compétition à l’âge de 10 ans », raconte la nageuse.
C’est justement Idriss Sufraz, l’entraîneur national de Maurice, qui a découvert Camille. « J’ai alors intégré le CNS de Pamplemousses à l’époque, mais je défends maintenant les couleurs du CAMO. C’est surtout à cause de la bourse sport-études que j’ai bénéficiée du ‘Trust Fund for Excellence in Sports’ et que j’ai dû changer de club. » Elle reconnaît qu’elle a énormément progressé sous la férule du technicien Idriss Sufraz. « Maintenant, je m’entraîne avec l’ancien Directeur technique national, Philippe Pascal. »
La jeune nageuse ne se met pas la pression et ne se fixe pas d’objectif. « Je donne toujours le meilleur de moi-même. Si demain, je peux être championne olympique, je le serais », dit-elle.
Entre ses études et sa vie de sportive, Camille Koënig n’a pas vraiment le temps de souffler. « Je fréquente l’École du Centre. Heureusement que l’établissement scolaire m’aide avec un emploi du temps différent des autres étudiants. Il m’arrive de rentrer plus tôt à l’école ou des fois plus tard. »
La spécialiste du dos souhaite participer aux Championnats de France. Elle devrait être éligible du fait qu’elle détienne également la nationalité française. Une chose est sûre. Camille Koënig n’a pas encore fini de faire parler d’elle.