[Diaporama] 24 heures dans la vie de Kate Foo Kune: Une boule d’énergie à Paris

Ce sont en ces termes que l’on peut décrire la jeune badiste Kate Foo Kune. La sixième qualifiée olympique mauricienne aux prochains Jeux de Rio n’a pas une minute à elle. Entre ses études et ses entraîne-ments, c’est à peine si elle a le temps de s’occuper d’elle. Qu’importe. Le plus important, c’est de faire honneur au pays au Brésil, et la jeune femme fera tout pour y arriver… Il est 6 h 30, et le soleil se fait très timide sur Issy-les-moulineaux à Paris. Repoussant ses draps, Kate Foo Kune sait que la journée sera longue ,mais toujours aussi intense. Après sa toilette, direction la Défense. Pas de temps pour prendre un petit déjeuner. « Je bois un petit café et déjà je suis en route. La majorité du temps, j’achète de la nourriture en chemin. Souvent, je mange des benoitons (petits pains) complets aux fruits car ils sont composés de sucres lents, et cela m’aide à tenir toute la journée, » confie-t-elle. Le trajet jusqu’à son école où elle étudie le ‘sports manage-ment’, elle le fait d’une manière assez atypique. En effet, elle roule à vélo pour aller à la station pour prendre le tram. « Puis, je dois descendre à une autre station pour voyager par le métro pour arriver à mon école. » Quant à ses cours, ils débutent à 8 heures 10. Et, elle n’a pas vraiment le temps de souffler car une fois ses cours terminés, elle enchaîne avec sa première séance d’entraînement. « Après 11 heures 15, je reprends le métro-tram et le vélo. Je m’entraîne jusqu’aux alentours de 13 h 30. Je mange vite fait et je retourne à l’école pour la deuxième partie de la journée. » Kate avance qu’elle ne fait pas sa difficile en ce qu’il s’agit de nourriture. « Au déjeuner, j’emmène souvent une gamelle avec les plats cuisinés la veille. C’est des repas tout simples composés de pâtes avec du poulet ou de riz avec des légumes et de la viande. Au cas contraire, je consomme à la cafétéria de l’école où l’on nous propose des plats variés comme des sandwichs, ou des légumes, et aussi des fruits entre autres. » Après ses cours, elle prend la direction de son appartement où elle se met aux fourneaux pour préparer son dîner. « Il faut que je mange tôt car je dois entamer ma deuxième séance d’entraînement. Elle prendra fin aux alentours de 22 h 30. à 23 heures, je suis déjà chez moi. Et, je suis au lit dès 23h30, pour entamer une nouvelle journée dès 6h30, le lendemain, » ajoute-t-elle en souriant. Ce qui est sûr, c’est qu’avec une journée aussi bien chargée, Kate Foo Kune n’a vraiment pas le temps de souffler. Mais, elle ne s’en plaint pas le moins du monde. « J’aime bien évoluer à ce rythme. Je m’ennuie rarement. » C’est en tout cas ce que l’on peut appeler une journée bien remplie…

Un combat à corps perdu

Kate Foo Kune avoue que cette qualification pour les jeux Olympiques s’est gagnée à la sueur de son front. Les sacrifices pour y arriver se sont avérés payants. « Ce qui est bizarre à présent, c’est que mon corps a senti que la pression a diminué, et du coup, il se relâche. Je ressens la fatigue accumulée et j’ai des courbatures. Je me suis offerte quelques jours de vacances, histoire de décompresser. Surtout après avoir bataillé pendant presque un an sans pause. » à présent, elle entame sa dernière ligne droite avec comme objectif : Rio. [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]

Une préparation intense à l’agenda

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"92577","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-13765","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"250","height":"333","alt":"Kate Foo Kune"}}]]À 82 jours du début des jeux Olympiques, la Mauricienne sait qu’elle ne peut lever le pied. Kate Foo Kune envisage de se préparer au Danemark. «  je pense que j’irai soit à Toronto soit à Boston, à une semaine du début des jeux afin de m’habituer avec le fuseau horaire du Brésil. Pour mes premiers JO, je veux être au sommet de ma forme et surtout jouer à mon meilleur niveau là-bas. » Actuellement, elle est engagée avec la sélection mauricienne dans la finale de l’Uber Cup. « Je sais que le niveau sera très relevé. Ce sera difficile de faire un bon résultat lors de cette compétition. Mais on essaie de prendre le maximum de cette nouvelle expérience. » La compétition est prévue en Chine cette semaine. [/box]