Contrairement à ce qu’ont annoncé les médias réunionnais vendredi et repris par la presse locale, l’haltérophile Praful Prithipaul n’a pas été contrôlé positif aux Jeux des îles de 2015, à l’île Sœur. C’est ce qu’affirment le CIJ et le COJI de La Réunion 2015.
L’haltérophile mauricien Praful Prithipaul peut pousser un ouf de soulagement. Il n’y a rien au niveau du Comité d’organisation des Jeux des îles de l’océan Indien (COJI) 2015, ni du Conseil international des Jeux (CIJ) qui indique qu’il a été testé positif durant la manifestation sportive à La Réunion, comme annoncé à la télé réunionnaise vendredi soir. Déjà interdit de compétition pour une période de quatre ans pour avoir été contrôlé positif à un stéroïde anabolisant avant les JIOI 2015, Praful Prithipaul s’était vu retirer ses trois médailles de bronze. Cela, à la suite de la publication du rapport du Results Management Committee , chargé d’enquêter sur son cas. Il est suspendu jusqu’en août 2019.
« Je me demande où la presse réunionnaise a eu cette nouvelle ? », dit Thierry Grimaud, le président du COJI 2015. « En ce qui nous concerne, il n’y a qu’un seul cas de dopage en haltérophilie et il ne concerne aucun sportif mauricien », ajoute le Réunionnais.
Même son de cloche en provenance du président du CIJ, le Seychellois Antonio Gopal. « Dans un cas pareil, le COJI informe le CIJ, qui par la suite informe le pays concerné. Et c’est au pays de prendre la décision en ce qui concerne la sanction de l’athlète incriminé. Or, il n’y a que le cas de l’haltérophilie seychelloise aux derniers Jeux des îles de l’océan Indien », précise-t-il.
L’entraîneur national Ravi Bhollah est d’avis que les médias réunionnais se sont emmêlés les pinceaux en ce qu’il concerne l’haltérophile Praful Prithipaul. « Il a été contrôlé positif lors d’un contrôle hors-compétition en avril de l’année dernière. Ils ont sans doute pensé que ce sont les résultats des Jeux des îles. Ils se trompent et c’est assez sérieux comme déclaration. »