Star d’hier - Gino Sooprayen: Le champion d’haltérophilie devenu entraîneur

Lundi 23 Mai 2016 Sports individuels O commentaire 0 views
Médaillé d’or aux Jeux des îles de 1993, 1998 et 2003, Gino Sooprayen a été longtemps l’une des valeurs sûres de l’haltérophilie mauricienne.  L’ancien leveur de fonte continue toujours à vivre sa passion pleinement et s’occupe désormais de l’entraînement et de la formation de jeunes haltérophiles. Issu d’une famille très modeste, Gino Sooprayen découvre l’haltérophilie durant son adolescence. C’est à l’âge de 16 ans, alors qu’il fréquentait la gym de sa localité pour faire du body-building, que l’un de ses amis lui propose de l’initier à l’haltérophilie. « C’est un ami d’enfance qui m’a parlé pour la première fois de l’haltérophilie. Il m’a encouragé d’aller de l’avant, car il était convaincu que j’avais la capacité de bien faire dans cette discipline », souligne Gino Sooprayen qui habite Curepipe. Déterminé à réussir, Gino Sooprayen enchaîne les entraînements et prend part à sa première compétition nationale en 1990. Il termine dernier de la catégorie des 54 kg aux championnats nationaux de Maurice, mais ne se décourage pas. « Ce n’était pas évident au début, car je me retrouvais face aux meilleurs de la catégorie alors que moi, je débutais à peine », précise-t-il. Un an plus tard, en 1991, il prend part de nouveau aux championnats de Maurice et se dévoile aux yeux du public. Il remporte les trois médailles d’or de sa catégorie et établit à la clé deux records nationaux. C’est sans surprise qu’il est appelé à défendre les couleurs de Maurice lors des Jeux des îles de 1993 aux Seychelles. En véritable rouleau compresseur, il ne laisse aucune chance à ses adversaires dans la catégorie des 54 kg. Il ramène les trois médailles d’or. « C’était ma première participation aux JIOI et je voulais être à la hauteur des attentes. Cette consécration restera à jamais gravée dans ma mémoire », confie Gino Sooprayen, qui est aujourd’hui père de trois enfants. En 1998, il décide de monter de catégorie pour évoluer en 56 kg. Aux JIOI à La Réunion, Gino Sooprayen décroche à nouveau les trois médailles d’or. Et cinq ans plus tard, il récidive avec une troisième consécration aux JIOI de 2003, qui s’étaient tenus à Maurice. En 2007, il décide de mettre un terme à sa carrière de leveur de fonte, mais n’abandonne pas sa passion pour autant.  L’ancien champion occupe désormais le poste d’entraîneur national depuis 2008. « J’ai consacré ma vie à l’haltérophilie et je continue de vivre pleinement ma passion. J’assure la formation des jeunes de demain, mais aussi l’entraînement de nos leveurs de fonte », explique le coach.  Gino Sooprayen lance un message aux jeunes : « Le sport change la vie d’une personne,  il nous permet de s’épanouir. Que ce soit au niveau physique, de la santé ou éducatif. J’encourage les jeunes de venir s’initier à l’haltérophilie ».

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