La grande épopée de...Judo Club Fraternel de Cassis: faiseur de talents

Lundi 23 Mai 2016 Sports de combat , Sports individuels , O commentaire 0 views
Fondé dans les années 60, le Judo Club Fraternel de Cassis a produit des champions comme Priscilla Chery ou encore Annabelle Laprovidence. Aujourd’hui, le club est toujours actif, formant la relève de demain. Commencer avec peu de moyens, pour devenir aujourd’hui l’un des clubs les plus réputés, le Judo Club Fraternel de Cassis (JCFC) l’a fait. Le club s’est forgé sa réputation grâce à son travail assidu, explique Rashid Jhurry, président du JCFC depuis 1989.  « Nous avons eu beaucoup de champions mauriciens qui sont passés par le JCFC. Il y a eu Jean-Claude Raphaël, Priscilla Chery ou encore Annabelle Laprovidence. À ses débuts, le club était en tôle et le prélart, qui le recouvrait, était en mauvais état, tout comme le tatami. Nous avons quand même continué à former les jeunes, avec le peu de moyens dont nous disposions », souligne-t-il. C’est aussi grâce aux dirigeants du club que le JCFC est toujours bel et bien présent, précise notre interlocuteur. « Il y avait Cyril Tong, Joseph Mounawah et moi. Nous avons toujours été des battants et nous voulions faire avancer le judo. Aussi, quand Joseph a remporté la première médaille d’or mauricienne aux Jeux des îles de 1985, cela nous a apporté un plus. Nous avons mis notre connaissance au service du club et petit à petit, nous avons construit un bâtiment en dur et équipé le club de tatamis de compétition. Nous avons continué à former des judokas qui sont par la suite devenus des champions », avance Rashid Jhurry. Aujourd’hui, c’est John Nanon qui est l’entraîneur. De lundi à samedi, matin et soir, il entraîne des jeunes pour assurer la relève du judo local. Le président du club explique que le JCFC dispose de plusieurs jeunes talents prometteurs, qui feront honneur au pays demain. Rashid Jhurry explique qu’il est important de reconnaître la contribution du JCFC et de ses membres dans ce sport à Maurice. Selon lui, le fait d’avoir côtoyé des maîtres japonais a beaucoup aidé le JCFC et soutenu le judo local dans son ensemble. « Je suis le président depuis 1989 et tous les membres me font confiance. Je suis reconnaissant envers eux. Nous nous sommes engagés dans le progrès du judo dans le pays et n’attendons rien en retour. C’est aussi grâce à notre lien avec les Japonais que nous avons le dojo de Grande-Rivière Nord-Ouest, car ils nous ont aidés à le construire. Ensuite, il y a aussi Joseph Mounawah, fin technicien, qui m’a beaucoup appris. Ce qu’il connaît dans le judo en matière technique, il est le seul de son genre à Maurice. Ne pas lui rendre hommage pour ce qu’il a fait pour le judo sera triste », conclut Rashid Jhurry.

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