[Diaporama] La famille Le Court de Billot: Tous unis autour du sport

By Hansa Nancoo Lundi 30 Mai 2016 Cyclisme , Sports individuels , O commentaire 0 views
Kimberley Le Court de Billot demeure la championne de Maurice cette année. La jeune cycliste doit sa passion pour le sport à ses parents. Patricia et Bernard sont des mordus du sport. Même s’ils ne le pratiquent pas à haut niveau, ils le vivent à travers leur fille et aussi leur fils, Olivier. La jeune cycliste a mis toutes les chances de son côté afin d’obtenir un ticket pour les Jeux olympiques de Rio. Avec un titre de championne de Maurice, Kimberley peut déjà récolter quelques points pour figurer parmi le Top 100. Toutefois, à Maurice, il n’y a pas beaucoup de femmes qui pratiquent le vélo, surtout en compétition. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"92693","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-14046","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"264","alt":"Le Court de Billot"}}]]Du coup, c’est Patricia, sa mère, qui est montée en selle pour l’aider à réaliser ce rêve. « Qu’est-ce qu’une mère ne ferait pas pour aider son enfant à accomplir un rêve ? » Cette dernière, qui est Sud-Africaine, avoue qu’elle essaie tant bien que mal de suivre le cheminement de sa fille, qui évolue depuis quelques mois déjà en Espagne dans le gratin des professionnelles. « Par moment, j’ai l’impression de vivre dans sa peau. J’essaie de découvrir quelle sera la stratégie qu’elle compte adopter pour remporter une course. » Et, les jours de compétition, Patricia cherche un lien où elle pourra suivre la course de sa fille. « Au fait, on essaie de suivre les deux enfants qui sont en Europe. Des fois, Olivier et Kimberley courent en même temps. Donc, on reste à la maison pour les suivre. Merci l’Internet », ajoute-t-elle en souriant. Même si elle n’a pas évolué au niveau professionnel, elle reste très liée au monde sportif. Elle a notamment pratiqué la danse, et à présent, elle est souvent engagée dans les épreuves de trail. Et Patricia n’est pas la seule à suivre au pas les exploits de ses enfants.

Grand passionné

Son époux, Bernard, est aussi un grand passionné de sport. « Depuis l’époque du collège, j’étais un sportif. » Il confie qu’il a même détenu pendant quelque temps le record de Maurice du saut en hauteur. « J’ai pratiqué un peu toutes sortes de disciplines, ski nautique, tennis, athlétisme et vélo. » Il avoue que ses enfants n’avaient pas opté pour le vélo au tout début. « Olivier jouait au rugby alors que Kimberley se faisait connaître au foot. Puis, ils ont commencé à faire du vélo tout terrain et l’aventure a commencé. Il faut souligner qu’ils étaient tous les deux très doués pour faire du sport. » Pour en revenir à Patricia, elle avoue que la course où elle a craint pour la sécurité de Kimberley a été celle des Championnats d’Afrique, qui se sont tenus au Maroc en février dernier. « Nous avons suivi la course depuis notre voiture. Nous savions que les routes n’étaient pas trop sûres. Et Kim était seule contre toutes. Elle se trouvait cernée par les Sud-Africaines. Puis, en surfant sur Twitter, j’ai vu une photo de ma fille, les bras levés vers le ciel. J’étais abasourdie. Et mon époux a arrêté la voiture, et nous avons contemplé la photo pendant plusieurs minutes. Puis, les larmes sont arrivées. Nous étions très fiers d’elle. » Cette sorte d’aventure, Patricia et Bernard espèrent la revivre encore de nombreuses années. Non seulement avec Kimberley mais aussi avec Olivier, qui se trouve en France au sein de l’équipe de GSC Blagnac Vélo Sport 31.

Entre sacrifices et fierté

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"92694","attributes":{"class":"media-image wp-image-14047","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"264","alt":"Kimberley Le Court de Billot encadr\u00e9e par ses parents. "}}]] Kimberley Le Court de Billot encadrée par ses parents.

Bernard et Patricia sont unanimes. « C’est très difficile de voir ses enfants vivre loin de soi. Olivier est parti il y a plus de sept ans et depuis l’âge de 16 ans, il évolue à l’étranger. Ce n’est qu’une fois par an qu’il revient passer quelque temps avec nous. On reste là pour leur apporter un support quand ils en ont besoin. En tout cas, je leur tire mon chapeau très bas, car c’est un sport qui demande beaucoup de sacrifices. Alors que les jeunes de leur génération sont à s’amuser, eux, ils ne peuvent se permettre un écart, car c’est la loi de la compétition de haut niveau. En tout cas, je suis fier d’eux », avance Bernard.

Deux destins, même destine

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"92695","attributes":{"class":"media-image wp-image-14048","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"264","alt":"Olivier et Kimberley Le Court de Billot."}}]] Olivier et Kimberley Le Court de Billot.

Les deux enfants ont toujours voulu se dépasser pour atteindre les plus hauts sommets. « On ne les a jamais forcés à faire quoique ce soit. Ils ont toujours été libres », confie Bernard. Toutefois, ils ont tous les deux opté pour le vélo avec pour même objectif : essayer de se faire connaître et aussi de faire connaître Maurice sur l’échiquier mondial. Et, Olivier et Kimberley y arrivent bien.

Cela peut vous intéresser