
Les membres du comité directeur de la Fédération mauricienne de judo ont révoqué Josain Valère comme président et l’a remplacé par Rashid Jhurry. Le ministre Yogida Sawmynaden a dit à l’Assemblée nationale qu’il reconnaît toujours l’ancien bureau. Il attend un avis du ‘Registrar of Associations’ sur la question.
La Fédération mauricienne de judo a une nouvelle direction depuis le 28 juin. En effet, les membres du comité directeur ont remplacé le président Josian Valère par Rashid Jhurry. À l’Assemblée nationale mardi, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Yogida Sawmynaden, a dit ne pas reconnaître le nouveau bureau exécutif. Il a demandé l’avis du ‘Registrar of Associations’ sur la légalité de ce changement.
Les membres présents lors de la réunion au cours de laquelle Josian Valère a été renversé sont : Rashid Jhurry, Teddy Rita, Jean Mark L’Espérance, Tiny Farell, Gino Bonne, Daniel Catapermal et Cyril Godère. Pour ce groupe, tout a été fait dans la légalité, même si certains sont des membres cooptés pour remplacer Prem Dhookee, Yannick Brutous et Twafik Jaunbocus, élus initialement. Le nouveau comité constitué a envoyé des correspondances aux autorités concernées, dont le ministère de la Jeunesse et des Sports, pour les informer du remaniement.
Répondant à une question du député Franco Quirin à l’Assemblée nationale mardi dernier, Yogida Sawmynaden a confirmé la réception des documents. Toutefois, il explique que seulement quatre des sept personnes du comité présentes à la réunion du 28 juin sont des membres élus. Les trois autres ont été cooptés. « Selon l’article 8(9) des règlements internes de la fédération, le comité doit réunir huit membres pour obtenir le quorum », a précisé le ministre.
Ce dernier attend, par ailleurs, l’avis du ‘Registrar of Associations’ sur la légalité de l’élection du nouveau comité. « À ce jour, mon ministère reconnaît l’ancien comité directeur, qui a été élu de façon démocratique », a-t-il déclaré. Et de conclure : « Pour moi, seule une assemblée générale élective spéciale aurait pu remplacer le président. Si les choses étaient faites comme il le fallait, je l’aurais accepté. »