Pongiste et entraîneur, Chen Lei est une jeune sportive aux multiples talents. Appliquée et prenant son boulot très à cœur, elle accompagne la jeune génération de pongistes mauriciens vers les sommets.
Racontez nous votre parcours sportif…
Je suis originaire de Qingdao, une province de Shandong, en Chine. C’est à l’âge de 6 ans que j’ai commencé à jouer au tennis de table. Je détiens des diplômes de la Qingdao Middle School et du Shandong Sports Institute. J’ai entraîné des pongistes à Jinan Huang Ting Athletic Sports pendant sept années. J’ai été championne à plusieurs reprises à Shandong, en individuel ainsi qu’en double dames et double mixte. Jusqu’à tout récemment, j’ai entraîné les pongistes de Jinan Huangting Athletic Sports, avant de venir à Maurice.
Une compétition qui vous a marquée ?
Le championnat régional de tennis de table en 2000. J’ai passé le premier tour in-extremis. Mais par la suite, j’ai survolé les matchs à élimination directe, jusqu’à remporter la finale.
Votre plus grande déception ?
De n’avoir pas pu être championne nationale dans l’ensemble. Je me suis tordue la cheville la veille de la finale en 2002. Cela m’a beaucoup gênée.
Votre source de motivation ?
La foi en moi-même et dans le travail bien fait. Je suis bosseuse et j’aime persévérer.
La plus belle chose qui vous soit arrivée ?
J’ai eu la chance d’avoir été choisie pour venir travailler à Maurice. Cela, grâce à mes compétences, car c’est l’ambassade de Chine qui a fait le choix. De plus, Maurice et la Chine sont deux pays amis. C’est mon premier voyage en dehors de mon pays.
Une personne qui vous a marquée ?
L’actuel Président de la République Populaire de Chine, Xi Jinping. Un homme avec qui la Chine avancera davantage.
Votre souhait le plus cher ?
Que les pongistes mauriciens s’éclatent lors des Jeux de la Commision Jeunesse et Sports de l’océan Indien (CJSOI). On se donne à fond afin que Maurice aille le plus loin possible et revienne avec des résultats flatteurs.
Êtes-vous superstitieuse ?
Non. Je suis la seule Chinoise au monde qui ne l’est pas (rires).
La place que Dieu occupe dans votre vie ?
Aucune. Je crois plutôt dans les valeurs humaines plutôt qu’à un Dieu Tout-Puissant et interventionniste.
Si vous aviez le pouvoir de changer le monde, qu’auriez-vous fait ?
M’assurer que la paix règne, la misère disparaisse et que les terroristes soient mis hors d’état de nuire.
Ce qui vous attire le plus chez un homme ?
Son cœur. J’aime le côté sentimental, la sensibilité et une compassion à toute épreuve.
La politique vous intéresse-t-elle ?
La politique me passionne. D’ailleurs je suis membre du Parti Communiste Chinois.
Vos passe-temps ?
Je lis les journaux et magazines. J’aime les séries télévisées et… la cuisine chinoise, bien entendue.
Votre péché mignon ?
Un apéritif le soir. Avec modération, bien sûr…
Votre week-end idéal ?
Faire du quad biking et la natation.
Votre plat préféré ?
Les fruits de mer. Un bouillon de crabes, des crevettes frites, une variété des poissons, des huîtres, du calamar et des pieuvres, etc. Á Maurice, j’adore les gâteaux piments.
Votre animal préféré ?
Le tigre. C’est un bel animal ; espiègle, félin et athlétique.
Votre style de musique ?
Les chansons nationales chinoises. Il y en a par milliers en Chine. La bonne musique cantonaise.
Votre artiste préféré ?
Le chanteur hongkongais Eason Chan. Il est craquant, doté d’une belle voix et d’un physique d’Apollon.
Votre équipe de foot ?
La France. Elle joue très collective et de façon plaisante.
Comment voyez-vous l’avenir du sport mauricien ?
Très rose, du moins en ce qui concerne le tennis de table. Il y a une osmose entre les pongistes et les entraîneurs, ainsi que les dirigeants de la Fédération.
Si vous accédez un jour au poste de ministre de la Jeunesse et des Sports, quelles seraient vos priorités ?
Amener les jeunes écoliers à faire du sport comme une partie de leur curriculum.
Une citation qui vous inspire ?
« Where there’s a will, there is a way ». La volonté ouvre toutes les portes.
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