[Diaporama] 24 heures dans la vie de Bradley Vincent: Le dynamique

Le nageur Bradley Vincent ne peut imaginer sa vie sans le sport plus précisément la natation.  Il réalisera son rêve de participer aux jeux Olympiques  de  Rio et sera aligné au 100m  nage libre. Il est à peine six heures du matin du côté de Moka. Et, déjà, une petite lumière s’allume dans une chambre. Bradley Vincent se réveille. Petit coup d’œil à la pendule, puis à la fenêtre, pas de temps pour une grasse matinée. Il faut être à l’heure à la piscine Serge Alfred où l’attend son entraîneur, Philippe Pascal. Le retard n’est pas permis pour ce dernier. à 6 h3 0, il doit être déjà à la piscine. Après les échauffements, la session de travail peut débuter. « De sept heures à neuf heures, par moment, neuf heures trente, je suis à fond à l’entraînement, » confie-t-il. Aujourd’hui, il a aussi une séance de gym après l’entraînement. « Cela dépend des jours. Chaque jour, il y a un plan de travail. » En tout cas, ce n’est qu’aux alentours de 10 heures qu’il quitte Beau-Bassin. étant un bon mangeur, Bradley avance qu’il ne lésine pas sur la nourriture. « Je suis un grand mangeur. Donc, je me prépare toujours un bon petit déjeuner, » sourit-il. Souvent ce dernier est composé d’œufs, de tartines, et de fruits également. Au vu des efforts fournis, tôt le matin, le nageur prend le temps de récupérer. Après une pause et un petit somme, le spécialiste du 100m nage libre prend une nouvelle fois la direction de la piscine Serge-Alfred. Sous le regard sérieux de son entraîneur, il attaque la deuxième partie de son entraînement. « De 16 heures à 18 heures, pas de temps à flâner ou à laisser son esprit vagabonder. Il faut rester concentrer et s’appliquer. » Il faut dire que le fruit des sacrifices en vaut quant même le prix. Tout le monde n’a pas la chance d’aller participer à des jeux Olympiques. Après l’entraînement, sa journée est loin d’être finie. Direction le physio pour une petite session. « à 19 heures, j’ai rendez-vous avec lui. Et ce n’est pas avant 21h15 que je rentre à la maison. » Une fois rentré, il prend la direction de la cuisine pour se préparer un excellent dîner. Après quelques heures, il se trouve dans les bras de Morphée, jusqu’à ce que son réveil matin ne lui fasse comprendre qu’il est 6 heures du matin, et qu’une nouvelle journée l’attend. En tout cas, on ne peut lui reprocher d’être à 200% à fond dans ce qu’il vit. Il se sacrifie, sans bornes, pour sa grande passion. Toutefois, il avoue que pendant les journées, il aime bien s’adonner à une autre passion. « J’ai plusieurs petits projets que je mets en place. Souvent pendant les week-ends, je vais faire de la marche. Histoire de se changer un peu les idées. » En tout cas, pour le nageur, il ne faut pas chercher à se compliquer la vie. Il aime vivre une vie toute simple, entourée de ceux qui lui sont chères comme de sa famille, et aussi passer des bons moments avec ses amis. L’on espère que ses sacrifices seront récompensés dans un proche avenir… [box type="info" align="alignleft" class="" width="660"]

Dure préparation

Sa préparation en vue des jeux Olympiques de Rio n’a pas été de tout repos. « Les conditions que j’ai rencontrées à la piscine de Serge-Alfred ne m’ont guère aidé. » En effet, il a souvent eu à faire face aux caprices de la chauffeuse à la piscine. « Souvent la piscine n’était pas chauffée pour les sessions d’entraînement. » N’empêche malgré ce contre temps, il n’a jamais baissé les bras et s’est quant même entraîné.

Rio, ville de rêve

Il faut dire qu’il l’a cherché depuis plusieurs mois ce ticket pour Rio. Il n’a pas hésité à sauter dans l’avion pour aller aux Championnats du Monde à Kazan l’année dernière et deux jours après, il se trouvait à Saint-Denis à La Réunion pour participer aux Jeux des îles. S’il avait réussi à obtenir un minima B au 100 m nage libre, il a eu la certitude d’être de la partie avec l’obtention d’une ‘wild cart’. « Je ne sais pas trop ce que la compétition va donner. Je compte donner le meilleur de moi-même, et on verra après. » En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il verra Rio, la ville des rêves pour beaucoup… [/box]