Il a été pendant longtemps en quête d’une qualification pour les Jeux olympiques de Rio. Après maintes tentatives et ce malgré les minima B, réalisés aux Jeux d’Afrique, Bradley Vincent a finalement eu gain de cause. Son objectif sera de tout donner pour son pays.
Il n’aurait pas imaginé quatre ans de cela qu’il serait dans l’avion à destination de Rio pour prendre part aux Jeux olympiques. Il faut dire que son histoire d’amour avec la natation date de peu de temps. Après avoir vécu pendant quelques années en Afrique du Sud et aux Seychelles, c’est à Maurice que Bradley Vincent a trouvé sa voie. Et pour son nouvel amour, il n’hésite pas à tout sacrifier. Ses journées débutent dès 7h30 à la piscine pour prendre fin vers les 21h30. Mais, il aime sa discipline.
Il n’a eu besoin que de trois ans d’entraînement pour décrocher les minima B lors des Jeux d’Afrique l’année dernière au 100m nage libre. D’autres nageurs, ceux qui sont les plus aguerris en ce moment, en ont pris plus de cinq, voire six ans avant de vraiment être en mesure de réaliser de tels exploits.
Toutefois, obstiné et déterminé, le jeune Mauricien de 24 ans est allé à la recherche des minima A pour Rio. Et avec l’invitation obtenue auprès de la Fédération internationale de natation, son rêve allait devenir une réalité. C’est sans relâche qu’il a intensifié sa préparation. Et par moments, les circonstances ne lui ont pas été favorables. « Les obstacles que j’ai rencontrés à la piscine de Serge Alfred ne m’ont guère aidé. » En effet, il a souvent eu à faire face aux caprices de la chauffeuse à la piscine. « Souvent la piscine n’était pas chauffée pour les sessions d’entraînement. » N’empêche malgré ce contre temps, il n’a jamais baissé les bras et s’est quand même entraîné.
Le nageur sait que la marche sera haute à Rio. Opposé aux meilleurs nageurs mondiaux, il espère réaliser la meilleure performance possible, surtout pour son pays et tous ceux qui croient en lui. « Je ne sais pas trop ce que la compétition va donner. Je compte donner le meilleur de moi-même, et on verra après. »
En tout cas, le 11 août, il tentera de faire briller le quadricolore, du mieux qu’il pourra…
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