Carla et Elena Plantier : la passion équine en commun

Lundi 10 Octobre 2016 Sports individuels O commentaire 0 views
Elles sont très jeunes, mais Carla et Elena Plantier maîtrisent les équidés avec une facilité deconcertante. Ces deux sœurs ne vivent que pour leurs chevaux. Alors que le soleil illumine le ciel bleu azur au dessus du Centre équestre de La Louisa, dans les environs du stade Anjalay, à Belle-Vue, deux jeunes filles montent élégamment à cheval. Elles maîtrisent sans gros problème Marcus Antonius, un ancien compétiteur du Champ-de-Mars, et Mystic Dawn, un beau poney. À les voir, on dirait que Carla et Elena Plantier ne font qu’un avec les équidés. Au fait, monter à cheval est comme une seconde nature chez les sœurs Plantier. « Cela fait bientôt un an que ces filles montent chez moi. Elles se passionnent pour les chevaux, particulièrement le sport équestre », avise Stéphanie Bax, monitrice chevronnée et qui a plus de 30 ans d’expérience dans le domaine de l’équitation. Carla Plantier a 13 ans. Elle fait 1m63 pour 43 kg. Cela fait déjà trois ans qu’elle pratique l’équitation. « Mes parents m’ont inscrite au Centre équestre du Nord (CEN), alors que j’avais 10 ans. Là-bas, j’ai débuté sous la houlette de Mark Fischter. J’ai commencé par monter Mystic Dawn. Comme j’aimais les chevaux, j’ai vite apprivoisé ces jolies bêtes, gracieuses mais craintives », souligne la jeune fille, étudiante en ‘Form 9’ à la Northfield School. Grande, vive et agile, c’est avec beaucoup de dextérité que l’aînée du couple Frédérique  et Christophe Plantier pratique son sport favori. Avant de devenir une championne de sa catégorie au saut d’obstacles, elle a commencé avec des simples objets sur la route du cheval, avant de franchir une première barre à 60 cm. « Aujourd’hui, elle est classée dans la catégorie E, chez les seniors, et passe agilement les barres à 80-90 cm », assure sa maman, d’origine Réunionnaise. Lors d’une compétition nationale sous l’égide de la ‘Mauritius Equestrian Sports Federation’ en 2015, Carla a décroché la médaille de bronze. « Elle a gardé sa médaille au cou pendant plus d’une semaine », plaisante sa sœur cadette, Elena. Cette dernière est très complice de sa frangine, qui ne rate pas une occasion pour la motiver. « J’ai commencé à huit ans. J’étais également au Centre équestre du Nord, à Schoenfield. D’abord, j’ai appris à trotter Mystic Dawn, qui est comme un membre de la famille », confie Elena. La cadette fait 1m46 pour 31 kg. Étudiante aussi à la Northfield School, elle est en ‘Form 6’. Cette admiratrice de l’écrivain J. K. Rowling passe aussi les obstacles à 80-90cm. « Je suis actuellement en catégorie Espoir. Je pense pouvoir beaucoup progresser au fil des années », soutient -elle.

Complices et espiègles

Dans la vie, les sœurs Plantier sont très complices. « Il nous arrive de nous disputer, mais la minute après, on redevient complices », assure Carla, qui voue une passion pour les beaux arts et le chocolat. « Elles partagent beaucoup de choses en commun. Elles sont respectueuses des adultes et des animaux. Les sœurs Plantier sont très appréciées », se réjouit Stéphanie Bax. « C’est génial, mais c’est aussi inquiétant de voir grandir les deux filles si vite », pouffe de rire la maman. « Il y a leurs études, leur passion pour l’équitation et leur avenir. Donc, avec Christophe à mes côtés, on espère bien mener nos barques à bon port », souligne la directrice d’une société spécialisée dans les matériaux culinaires. Elle  est tout de suite rassurée en voyant le regard rempli d’amour et de tendresse que lui lance le chef de famille, son époux Christophe, Directeur générale de l’hôtel Prince Maurice. Comme tout athlète, peu importe la discipline, l’objectif est de monter en capacité, de décrocher des médailles et des titres sur les plans national et international. Carla et Elena Plantier caressent le même rêve. Comme Pénélope Leprévost, la cavalière numéro un français, nos deux héroïnes rêvent de briller dans les grandes compétitions internationales. « Avec des parents formidables et une monitrice chevronnée comme Stéphanie Bax, nous sommes sûres d’y parvenir », précisent-elles, riant à belles dents.

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